Jump Up, Super Star!

Maintenant que le tour du propriétaire est fait, voyons en détail ce qu'apporte cet épisode pour nous divertir, à commencer par son incontournable mode Mario Party, c'est un peu la base de la licence après tout. Nous avons donc de quoi passer de longues heures dans les décors de cinq plateaux inédits et deux repris de titres N64, sur lesquels nous allons revenir, soit une excellente manière de faire plaisir aux fans de longue date tout en apportant suffisamment de nouveauté. D'ailleurs, le jeu rappelle qu'ils étaient un peu différents par le passé avec de petites références sympathiques au passage. À chacun est attribué un niveau de difficulté sur cinq étoiles en fonction de ses particularités qui rendent les parties plus ou moins chaotiques. Par ailleurs, tous ne sont pas débloqués dès le départ. Notez qu'il est possible de quitter une partie en cours et de la reprendre par la suite, cinq emplacements de sauvegarde pouvant accueillir notre progression, qui est sauvegardée au début de chaque tour.

Un mode Pro avec un ensemble de règles plus strictes.

En termes d'expérience de jeu à proprement parler, deux possibilités s'offrent à nous, la première disponible de base étant le mode Classique. Dans celui-ci, nous avons le choix du nombre de tours (10, 15, 20, 25 ou 30) pour des parties durant à minima une bonne heure, mais qui récompensent assez généreusement en Points MP, à moins d'être vraiment malchanceux. Pour ne pas changer, le but est donc de se déplacer sur un plateau composé de cases bonus (bleues), malus (rouges) et évènement (vertes) à l'aide d'un lancer de dé afin d'atteindre les Étoiles coûtant 20 pièces, dont le nombre obtenu détermine le gagnant (sauf en cas d'ex aequo). À la fin de chaque tour, un mini-jeu sert à nous faire gagner de la monnaie et attiser les rivalités ! Il est possible de désactiver ceux qualifiés de dynamiques, ce qui est une bonne chose pour par exemple jouer en étant bien posé au lit. Tout est possible lors de ce type de partie, surtout que des Étoiles bonus (si l'option est active) peuvent bouleverser le classement lors de l'annonce des résultats. Nous pouvons par exemple tomber sur un Coup du sort consistant à frapper trois blocs, deux pour sélectionner des participants et le dernier décidant de leur destin. Échange de toutes leurs pièces, don d'une certaine somme à l'autre voire d'une Étoile, il y a de quoi rebattre les cartes ! Les cases Bowser sont encore plus tordues, faisant perdre nos sous, voire pire, une Étoile. En revanche, ne pensez pas que ce dernier puisse se montrer généreux... Nous pouvons également faire appel à des Boo en passant devant eux, qui vont gratuitement commettre un larcin auprès de l'adversaire de notre choix ou voler une Étoile contre 50 pièces. Lors de longues parties et en fonction du plateau, ils peuvent être aussi bénéfiques que particulièrement énervants.

Nous débloquons également le mode Pro, destiné aux joueurs expérimentés cherchant un défi un peu plus compétitif et « rigide », qui dispose pour cela d'un ensemble de règles plus strictes. Le nombre de tours y est limité à 12 avec une unique Étoile bonus, dont la condition d'obtention est révélée dès le départ (parcourir le moins de cases ou au contraire le plus, ou tomber sur un maximum d'évènements), l'ajout de panneaux indiquant où l'Étoile est susceptible d'apparaître et un objet est également offert pour bien commencer. Par ailleurs, certains effets sont un peu modifiés. Plus radical, il n'y a aucun bloc caché et le Coup du sort n'est pas inclus, soit une part d'imprévisibilité en moins ! Les cases Bowser y sont plus diaboliques, car faisant systématiquement perdre une Étoile... Les boutiques disposent elles d'un stock limité et le Boo ne peut pas nous voler plus de 15 pièces. Lors d'un duel, il est possible de mettre en jeu une Étoile, les rendant d'autant plus redoutés en fin de partie. Enfin, chaque participant vote pour le mini-jeu qu'il désire parmi la sélection proposée, ceux reposant uniquement sur la chance n'étant tout simplement pas disponibles. Franchement, c'est une bonne alternative qui a su nous séduire.

Alexandre SAMSON (Omega Law) Rédacteur
Accro à Assassin's Creed et Destiny, grand amateur de RPG et passionné d'expériences vidéoludiques en général. Lecteur de comics (DC) et de divers mangas (One Piece !). Chimiste de formation et Whovian dans l'âme.
Me suivre :