Jamais deux sans trois, c'est à nouveau la fête dans nos Switch avec Mario et ses camarades, qui vont occuper de nombreuses soirées.
Une plaza incontournable
La console hybride de Nintendo a beau approcher ses huit ans, elle n'a pas encore dit son dernier mot et continue d'être supportée avec des productions inédites en cette fin d'année 2024. Les amateurs de soirées entre amis autour d'un bon party-game ont déjà eu de quoi faire avec Super Mario Party (2018) et Mario Party Superstars (2021), mais ce n'est pas une raison pour ne pas se réjouir de la sortie d'un troisième épisode du genre baptisé Super Mario Party Jamboree. À nouveau signé Nintendo Cube (ex NDcube), nous l'avons pris en mains de longues heures pour le décortiquer dans tous les sens et avons pas mal de choses à en dire. Et s'il réutilise le terme « Super » dans son intitulé, ce n'est clairement pas pour rien, notamment en proposant 112 mini-jeux !
105 Exploits à réaliser, de quoi bien occuper.
Dès le lancement, c'est le nombre de personnages jouables qui fait plaisir à voir, puisque ce roster de visages familiers s'élève à 20 au départ, plus deux autres à trouver en jouant pour un total de 22. C'est le plus copieux à ce jour ! Nintendo étant malin, il a laissé l'exclusivité de certains protagonistes à l'épisode de 2018 et comme dans ce dernier, les nouveaux venus que sont Pauline et Ninji sont à débloquer. Coïncidence ou condition nécessaire à remplir, nous ne les avons pas obtenus avant de passer au rang Platine. Un conseil, ayez l'œil ! Kamek, en tant qu'organisateur, nous donne accès à une place centrale faisant office de hub, qui réunit plusieurs infrastructures utiles, dont la montgolfière depuis laquelle nous avons une vue à 360° sur les îles environnantes et les modes de jeu qui y sont installés, également accessibles via une carte avec menu déroulant pour les plus pressés. C'est vivant à plus d'un titre, d'autant plus que nous pouvons décorer la place en utilisant les éléments débloqués dans Quêtes et entraide, dont quelques PNJ rendant le lieu plus animé.
Nous n'allons pas revenir en détail sur ce mode solo faisant office de scénario puisque nous lui avons dédié notre dernière preview réalisée sur la version finale du jeu et dont les divers points sont toujours valables. Très plaisant, il est idéal en guise d'introduction à de nombreux mini-jeux de cet épisode et permet d'arpenter les cinq nouveaux plateaux que nous retrouvons ensuite dans Mario Party afin de nous familiariser avec. Pour collecter les 300 petites étoiles, comptez quelques heures en fonction de vos réussites dans les diverses épreuves. Il est toujours possible d'y rejouer ensuite, voire de le recommencer puisque trois emplacements sont disponibles et les sauvegardes sont supprimables, mais il n'y a pas vraiment d'intérêt à le faire.
Sur cette petite place arrangée autour d'une fontaine se trouvent notamment plusieurs boutiques dans lesquelles dépenser les Points Mario Party obtenus dans chaque activité. Nous pouvons acheter des réactions servant en multijoueur pour interpeler nos camarades et adversaires dans Mario Party, ou au sein du hub, aussi bien visuellement qu'avec de légers sons. Deux séries de raccourcis sont proposées avec quatre emplacements chacun, ce qui est clairement suffisant pour notre usage. De base, nous en possédons 69 sur 109, il y a donc de quoi faire, et chaque personnage ne peut utiliser que les siennes ou celles que nous qualifierons de générales. Des stickers (95) tout aussi variés servent quant à eux à décorer notre carte de visite partagée avec les joueurs que nous croisons. Rien d'obligatoire, mais ça ne prend pas énormément de temps pour obtenir un résultat satisfaisant. Notez que même après avoir tout acheté, cinq autocollants restent inaccessibles, qui sont à priori tous liés au jeu en ligne. Nous pouvons modifier son fond à l'aide de 15 motifs représentant des décors de mini-jeux ou plateaux. Le temps de jeu y est affiché, fort pratique, et nous avons la possibilité d'ajouter l'intitulé de l'un des Exploits réalisés.
De quoi s'agit-il ? De 105 défis à remplir au travers des différents modes, qui devraient donner une raison suffisante à bon nombre d'entre nous de tout essayer et d'y revenir. Pouvant être consultés à la Maison des données, ils ont comme autre fonction de débloquer les 50 récompenses d'un ersatz de « Battle Pass » dont nous vous avions déjà parlé. Parmi elles, des Points MP, l'ajout de nouveautés en boutiques et l'augmentation de notre rang allant jusqu'à Diamant, qui débloque quelques contenus. Sans trop forcer, nous l'avons complété sans problème. En revanche, il nous reste encore quelques Exploits à réaliser, de quoi occuper bien des heures en plus, surtout que certains sont très circonstanciels. De précieuses astuces sont aussi prodiguées, c'est donc le lieu idéal si vous êtes un peu perdu. Enfin, nous y trouvons un Album de 30 photos qu'il va falloir prendre depuis la montgolfière. Chaque fois que nous sommes à bord, plusieurs évènements aléatoires se produisent dans les décors, à nous d'avoir le regard aiguisé, bien aidé par le zoom des jumelles. Ils ne sont pas uniques et se répètent, offrant toujours des MP, c'est donc surtout une question de chance et de persévérance pour compléter notre collection. Par exemple, il y en avait un qui semblait ne jamais apparaître, mais était juste très bien caché. Sinon, dommage que l'encyclopédie n'ait pas fait son retour, mais ce n'est qu'un léger détail.
L'ambiance est à la fête
Visuellement, Super Mario Party Jamboree s'inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs avec des textures dans l'ensemble très propres aussi bien en Portable que sur notre TV 4K, même si de l'aliasing fait irruption par moment. C'est coloré et mignon dans le pur esprit Nintendo, avec ce côté vacances sous les tropiques qui fait clairement du bien au moral. Chaque personnage dispose de ses petites animations en fonction des situations et nous avons par exemple relevé la présence d'un effet mouillé après être tombé à l'eau. Les détails ne manquent pas si nous prenons la peine de nous y attarder, bien qu'il n'y ait pas forcément le temps lors des mini-jeux. Le plus bluffant et visible, c'est du côté de la nourriture, avec des plats presque trop réels pour un tel univers. C'est simple, nous avons par moment l'impression d'avoir des photos devant les yeux plutôt que des modélisations 3D.
Visuellement dans la lignée de ses prédécesseurs.
La bande-son est de son côté tout à fait légère, rythmant sans jamais déranger chaque mini-jeu et menu. Bref, si vous appréciez habituellement les compositions proposées pour les party-games de la licence, il n'y a pas de raison que vous n'accrochiez pas. Notons que des remix sont inclus pour le Pays Western et le Château arc-en-ciel de Mario, de quoi bercer de nostalgie les plus anciens. Un magasin de disques permet d'ailleurs d'acheter les différentes mélopées croisées au cours de nos parties, réparties dans des compilations, à réécouter depuis le même endroit. À nous ensuite de mettre en favoris celles qui nous plaisent le plus. Il est simplement dommage de devoir rester dans ce menu pour les écouter et que cela ne couvre pas toute la place.
Enfin, parlons rapidement du jeu en ligne, qui nécessite évidemment un abonnement au Nintendo Switch Online. Ce n'est pas simple de s'y retrouver en fonction de ce à quoi vous désirer jouer et avec qui. Depuis le hub, nous pouvons activer la connexion à tout moment via un raccourci ou en nous rendant à une borne afin de rejoindre de créer ou rejoindre un salon pour jouer entre amis avec la possibilité de mettre en place un code. Il y a alors le choix avec d'un côté une salle à 4 joueurs pour les plateaux de Mario Party et certaines autres activités, qui permet d'avoir jusqu'à trois personnes participant depuis notre console. De l'autre, ce sont 7 camarades qui peuvent être invités en étant seul sur notre machine afin de jouer au Koopathlon ou à la Brigade anti-Bowser. Fun fact, les autres joueurs ont la possibilité de se déplacer sur la place après avoir rejoint alors qu'en local, seul le J1 mène la danse et tout le monde le suit. Depuis cette dernière, nous pouvons d'ailleurs consulter les classements mondiaux indiquant différents records, mais là encore uniquement en étant abonné au NSO. C'est tout de même bien triste de bloquer un tel aperçu qui n'a pas de rapport direct avec le fait de jouer en ligne derrière le fait de payer... surtout au sein de cet espace où tout le reste n'est que solo. Bref, il est aussi possible de lancer une partie sur la Toile face à des inconnus depuis l'écran des trois modes déjà cités au-dessus, mais il faut bien être seul dans sa session. C'est d'ailleurs là l'unique moyen d'avoir 20 individus bien réels concourant au Koopathlon. Notez tout de même qu'en cas de déconnexion d'une personne, le jeu continue avec l'ORDI, mais en conservant les pseudonymes.
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