Non content d'avoir provoqué une recrudescence de syncopes, crises cardiaques et cauchemars en tout genre avec leur premier opus, Visceral Games a décidé d'en remettre une couche...
Une seule conclusion : ce jeu DOIT être dans votre ludothèque ! Il fait assurément partie des licences qui subliment la PS3, et doivent perdurer. Si vous êtes un fan du premier opus, n'hésitez pas vous serez comblés, et pour les néophytes (NDLR : y'en a-t-il dans la salle ?), courez vous acheter les deux opus et enchaînez-les sans hésitation. Que vous soyez fan de survival ou non, cette licence dépasse les codes connus et trop exploités et vous ne ressentirez pas dans un autre jeu autant de sensations que ce deuxième épisode va vous procurer.
Ne vous y trompez pas, aucune comparaison possible ne peut être faite avec des précurseurs tels que Resident Evil, et Dead Space possède un univers à part et ne joue clairement pas du tout dans la même catégorie. Ce second jeu de la série réitère l'exploit de marquer son territoire dans un genre de jeu qui s'est fortement essoufflé depuis quelques années.
Dead Space 2 pourrait être décrit par tant de superlatifs que cela en deviendrait répétitif. Tout y est : suspense, horreur, gore, action, stress, peur, décors somptueux, musiques/bruitages au poil, soucis du détail, améliorations et nouveautés, etc. Les développeurs de Visceral Games ont travaillé les graphismes, les environnements, la diversité en général et le gameplay, entre autres, afin d'offrir une suite de qualité aux fans qui trépignaient d'impatience depuis fin 2008. L'action supplémentaire annoncée par le vice-président de Visceral lors du développement du jeu n'est pas trop marquée, un peu plus dans le dernier tiers des niveaux où les combats rapprochés et bourrins se multiplient, mais cela n'entâche en rien le côté suspense horrifique et la peur omniprésente qui sont et doivent rester les atouts majeurs de la saga Dead Space.
Malgré notre amour inconditionnel pour ce jeu, nous devons demeurer impartiaux et soulever un ou deux détails négatifs tout de même. Il faut avouer que le premier opus jouit d'un avantage certain, l'effet de surprise. Le scénario du second prend place sur une station spatiale plutôt que le vaisseau USG Ishimura, mais la trame scénaristique reste sur les mêmes sillons, nous donnant l'impression d'avoir continué Dead Space 1 plutôt que d'avoir réellement fini un nouvel épisode. La longueur des niveaux est un peu courte, 15 au total, qui passent à une vitesse folle même si certains sont très denses en terme de contenu. En même temps, le mode Fou Furieux imposant de terminer une partie avec seulement 3 sauvegardes, il serait difficile d'avoir une partie d'une longueur excédant beaucoup plus d'une dizaine d'heures.
Une pointe de boss supplémentaires, un zeste d'environnements complètement nouveaux et un temps de développement consacré uniquement au solo plutôt qu'une dispersion sur un multijoueur jugé inutile, et la perfection aurait été dépassée à coup sûr. Nous nous contenterons donc d'un jeu quasi-parfait, gageons que Dead Space 3 aura son 21/20.
Quoi qu'il en soit, cela n'entache en rien la qualité extraordinaire de Dead Space 2 et sa capacité hors normes à capter l'attention du joueur, le scotcher à l'écran et lui faire ressentir une sensation de malêtre et de tension palpable au bout de quelques heures de jeu. Réussir à provoquer une telle réaction ne s'invente pas et n'est pas à la portée de tous les jeux, nous vous défions de trouver plus angoissant dans la line up de votre console fétiche. Et même si la fin est quelque peu prévisible, les fans apprécieront...
• Un gameplay toujours aussi jouissif, |
• Des niveaux trop courts, surtout pour les passionnés, |
• Des graphismes encore plus somptueux, de nouveaux environnements et ennemis pour pimenter cette nouvelle aventure, |
• Un multijoueur de trop, |
• Une bande-son toujours aussi flippante, |
• Quelques points à travailler avant d'atteindre la perfection, |
• Un des meilleurs jeux PS3, à ne louper sous aucun prétexte... |
• Deux ans entre les deux opus, c'est trop long à attendre pour les fans, pitié... |
Nous vous parlions de syncopes et crises d'angoisse dans la description de ce test, et c'est bien ce qu'Electronic Arts et Visceral Games risquent une nouvelle fois de provoquer... si les inconditionnels fans doivent encore attendre 2 ans pour revoir Isaac Clarke. Un chèque ? Dites-nous où il faut signer..
Commenter 36 commentaires
D' une part car un développement bien abouti est un gage de qualité contrairement à un développement précipité afin de rapporter du pognon plus vite (J' entends "Activision"?)
Peut-être qu'il devient plus interressant ensuite, mais pour l'instant, j'ai vraiment pas envie d'y jouer... :/
par contre j'ai un petit bémol a mettre sur votre listages des nécros.
le hunter... c'est pas l'immortel du un??
Dead Space est une de ces rares vraies licences sur cette génération et je ne compte pas passer à côté avec cet opus.
Merci pour le test
Maintenant que j'ai fini ds2, j'ai vraiment hâte de retrouver Isaac et sa horde de nécromorphes .
Effectivement, il nous faudra être patient, et largement attendre 2 ans comme tu l'as si malicieusement et subtilement suggéré, pour pouvoir prétendre à un superbe autre opus.
Il fait partie de mes jeux cultes.
10 heures ? C'est pour les génies du pad (je ne parle pas de le faire en mode neuneu).
Dead Space c'est ce qui se fait de mieux en terme de flippant. Il faut juste y jouer dans de bonnes conditions : noir, bon son (casque 5.1 par exemple)... et un coeur bien accroché.
Pour info, il avait été noté 19 mais après délibération, il a été descendu à 18... mais pour moi cela reste un 20/20 :-)