TEST - Borderlands: The Pre-Sequel! - Une expérience sans gravité

Le gameplay de la série Borderlands est, de base, celui d'un FPS classique, auquel s'ajoutent plein de subtilités : prise en compte des spécificités de chaque personnage jouable, personnalisation des compétences poussée, loot aléatoire avec des armes folles, ennemis variés et à l'approche différente... C'est finalement avec des "petites choses" que la franchise s'est fait un nom. Et bonne nouvelle, tous ces ingrédients sont de retour, et pour la plupart de belle manière.

L'expérience peut être grandement personnalisée.

Chacun de nos quatre héros possède bien son maniement propre, avec une technique spéciale unique : déploiement d'un drone d'attaque et de défense pour Wilhelm, utilisation d'un bouclier cinétique capable d'assimiler et renvoyer les balles pour Athena, visée automatique et cadence de tir accrue pour Nisha ou lancement d'un programme aux effets très aléatoires avec Claptrap. Toutes ces habiletés peuvent être grandement améliorées grâce à trois arbres de compétence pour chaque personnage, qui permettent aussi de débloquer d'innombrables bonus et de nouvelles techniques. L'expérience peut donc être grandement personnalisée, du choix du protagoniste à son évolution.

Et en plus de cela, il est possible de choisir ses armes, son bouclier, ses grenades, etc. Là encore, et comme par le passé, toutes les pièces d'équipement sont placées aléatoirement, que ce soit dans les coffres, dans ce que lâchent les ennemis ou dans les distributeurs. Toutes les statistiques, les bonus et les malus des armes et objets sont ainsi inattendus, variés, avec parfois des effets positifs ou négatifs insolites. Ainsi, entre en compte une grande part de chance, qui apporte beaucoup de fun et de surprise au loot. Cette fois, il est cependant possible de faire intervenir de la persévérance, un outil permettant de fusionner des armes de même rareté pour en créer une autre de qualité supérieure, en échange de pierre de lune, une monnaie parallèle utile pour les à-côtés.

Le seul "nouveau" bémol quant aux mécaniques basiques viendra peut-être des adversaires, à l'intelligence artificielle et à la variété assez limitée. Le plus énervant reste quand même la diversité de la puissance des adversaires d'un même groupe : il est tout à fait possible d'en occire des dizaines sans soucis, et de tomber sur un balourd qui, par un concours de malchance, va nous éliminer en quelques secondes. Le Second Souffle est toujours présent, pour se relancer dans la partie une fois à terre en tuant un adversaire avant de réapparaître loin de notre point de départ. Les aides sont nombreuses, mais en l'absence de choix de difficulté par le joueur, il est tout de même regrettable que les passages casse-têtes s'imbriquent dans une aventure globalement très accessible. Reste alors le problème de la redondance du gameplay, qui malgré ses quelques nouveautés peine à se renouveler, au sein même de l'aventure et par rapport à ses prédécesseurs.