Borderlands: The Pre-Sequel ! : Renouveau ou stagnation ?
En se glissant entre Borderlands et Borderlands 2, The Pre-Sequel! prend le risque de combler le vide laissé entre ces deux itérations, en revenant principalement sur la transformation de Jack, président respecté d'Hyperion, en Beau Jack, psychopathe dérangé que nous affrontons dans le deuxième volet. Et, contre toute attente, le travail est fait sans aucune faute, sans aucune contradiction, et nous permet réellement de comprendre d'où viennent la folie du monsieur et sa rancœur pour les chasseurs de l'arche.
L'humour est ainsi encore omniprésent.
Le pari est donc totalement réussi, et permet en plus d'introduire une nouvelle gamme de personnages, ou d'en retrouver des anciens. Le fait que l'aventure se déroule sur le satellite Helios et sur la lune Elpis donne une vision complète d'un nouvel écosystème, qui complète celui existant sur Pandore sans entrer en contradiction avec celui-ci. Dommage cependant que le background de nos héros et des PNJ clés ne soit pas encore davantage exploité, même si celui-ci est parfois évoqué lors de quêtes secondaires. D'ailleurs, en comptant celle-ci et l'aventure principale, comptez près d'une vingtaine d'heures pour boucler un premier passage, la possibilité nous étant toujours donnée de repartir pour une autre partie face à des adversaires à la force accrue.
La force de la saga, c'est aussi son humour. Cela passe bien évidemment par les personnages, chacun de nos quatre héros possédant sa tonalité et ses blagues récurrentes. D'ailleurs, la narration est telle que l'identité des mercenaires se ressent dans chacun des dialogues, ce qui offre ainsi quatre visions de notre aventure. Difficile de passer outre le trublion Claptrap, la mascotte de la licence étant jouable pour la première fois, et apportant son lot de folie aux discussions. L'humour est ainsi encore omniprésent, des échanges verbaux à la mise en scène, et s'immisce parfois dans des recoins inattendus : il nous restera en souvenir une arme qui, lorsqu'elle est équipée, fait dire à notre personnage un tas d'insanités et de grossièretés rares dans le jeu vidéo.
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Par contre sur PC tout en ultra le jeu est encore assez plaisant à regarder, surtout avec PhysX activé, les particules rendent le jeu assez vivant par moment.
PS: quoi qu'il arrive jouez avec Clap Trap, il est juste énorme.