Stunfest 2016 : retour sur la 12e édition du salon rennais

Si le Liberté comporte surtout une importante salle de concert, où se trouvaient la grande scène et l'espace tournoi, l'Étage accueille lui aussi une scène, plus petite, où se déroulaient quelques speedruns, superplays et surtout des concerts le samedi soir. Un bon moyen de découvrir quelques groupes originaux et surtout de passer une soirée sous le thème de la musique électronique.

SDee & Dave ont ouvert la soirée avec une expérience visuelle et vidéoludique originale. Tomavatars aux platines gérait la partie musicale, tandis que Corentin pilotait le vaisseau d'un shoot'em up et Mathieu tirait en rythme avec un accessoire dédié. Au travers de plusieurs niveaux, le spectateur était transporté dans un univers de couleurs et de pixels assez amusant et très bien rythmé. Deux Boules Vanille ont enchaîné avec une musique Electro réalisée avec des batteries et des synthétiseurs pour une ambiance plus détendue, avec des relents d'Acid House et de Trance.

Si Monodeer et ses Game Boy, ainsi que Windows 93 et leurs chansons complètement délirantes, mélange d'Electro et de Hardcore, ont conclu la soirée, l'artiste les précédant a réellement enflammé l'Étage avec ses compositions cyber-electro/synthwave tout droit sorties des années 80. Eh oui, James Kent, alias Perturbator était au Stunfest 2016 pour mettre le feu pendant plus d'une heure et rassembler tous les joueurs amateurs de gros son. L'artiste parisien était évidemment seul sur scène, mais a réussi à capter la foule grâce à sa musique endiablée et à un jeu de lumière très travaillé, plongeant le public dans une ambiance qui rappelle bien sûr les Hotline Miami, plusieurs pistes de Perturbator composant la bande originale des jeux de Dennaton Games.

Toujours concernant la musique à l'Étage, l'association Superplay Live organisait une soirée avec des jeux de rythme le vendredi, avec des superplayers jouant à Rez HD, 140 et Crypt of The Necrodancer, tandis que n'importe qui pouvait s'essayer à Techno Kitten Adventure. Le reste du week-end, les superplayers démontraient en public leur skill sur des speedruns comme Super Mario 64, Quake, Goldeneye 007, Uncharted: Drake's Fortune ou Super Mario Maker. Le talent est là, les glitches aussi et c'est avec étonnement et amusement que les spectateurs découvraient qu'il est possible de terminer des jeux normalement très longs en moins d'une heure, montre en main.