Dead Space 3 : Isaac Clarke s'invite dans nos consoles pour la troisième fois. Est-il toujours aussi sympathique ?
Dans les grandes lignes, le gameplay de Dead Space 3 reprend l’essentiel des ingrédients ayant fait le succès de la franchise. Nous retrouvons ainsi cette lourdeur légendaire, quelque peu assouplie par un système de couverture assez anecdotique et des roulades possibles en appuyant deux fois sur la gâchette gauche (manœuvre loin d’être optimale au passage). Ces quelques apports sont justifiés par la présence de nouveaux types d’ennemis : les humains. Relativement ponctuels, ils donnent lieu à des phases façon TPS, en sachant que leur IA, déplorable, masque très bien les ratés de la prise en mains (comparativement aux ténors du genre). En somme, ces affrontements sont loin d’être mémorables.
Un bestiaire énorme.
En revanche, les Feeders, eux, sont déjà plus réussis, faisant office de zombies récalcitrants, capables de muter, d’utiliser des armes à feu (derniers vestiges des cadavres) et de se révéler dangereux en bande. À part ça, Dead Space 3 arbore un bestiaire énorme, dont la variété fait plaisir à voir, donnant parfois lieu à des scènes cocasses (quand Isaac se retrouve entre deux races se faisant la guerre) mais ne change pas la donne en termes de manière de procéder : il faut démembrer quoi qu'il advienne, en s’aidant pourquoi pas d’une poignée de pouvoirs bienvenus (télékinésie, stase). Sinon, les boss, que Lost Planet ou Resident Evil ne renieraient pas, sont rares et décevants.
Bien entendu, la principale valeur ajoutée du survival-TPS se prénomme l’artisanat, plus communément appelé "craft" et hérité du genre RPG. Pour faire simple, il s’apparente à une évolution majeure de l’atelier de modification de l’arsenal, permettant désormais de confectionner armes et objets, via un système basé sur des ressources. Les nombreuses composantes des différentes créations se ramassent au gré des pérégrinations et se répartissent en plusieurs catégories (le cadre, le bas, le haut, l’accessoire haut, l’accessoire, le circuit d’amélioration).
De fait, il existe moult possibilités pour varier les plaisirs au sein des compartiments dégâts, temps de recharge, capacité et vitesse de tir. Toutefois, l’interface ne brille pas par sa clarté, ce qui ne pousse pas vraiment le joueur à s’y intéresser. Une exigence qui n’est pas rédhibitoire, faisant plus office de fausse bonne idée qu’autre chose. L'effort est louable, mais c'était bien essayé...
Commenter 21 commentaires
Lire la news : TEST - Dead Space 3 : action ou vérité ?
Les + : spectacles et séquences qui arrachent = action, on tire partout et nul part.
Les - : - flippant, + simple et des humains à dézinguer = - d'horreur et de stress.
OK, merci, la licence est foutue.
Au revoir.
Argent quand tu nous tiens.
Je reste un poil déçu que le craft n'est pas été assez équilibré, puisque malgré les munitions universelles, rien n'aurait du empêcher les craft ultra puissant de consommer beaucoup pour contre balancer.
Et le test qui dit qu'il ne faut pas cracher sur ce jeu parce que ça reste un excellent jeu d'action et de mise en scène. C'est une blague hein ?
La licence dead space est morte, il y a déjà assez de jeux d'action comme ça on en bouffe par dizaine chaque année.
La licence à voulu élargir le public en reniant le premier opus.
Sans moi.