Dead Space 3 : Isaac Clarke s'invite dans nos consoles pour la troisième fois. Est-il toujours aussi sympathique ?
Tandis que la crise liée aux Monolithes s’intensifie, l'église d'unitologie menée par Jacob Danik souhaite détruire l’Humanité pour mieux la faire renaître. Dans ce contexte, Isaac Clarke est engagé – et forcé – de sortir de sa retraite pour aller secourir Ellie, en pleine expédition vers Tau Volantis, une planète sur laquelle la solution à l’épidémie pourrait être trouvée. Entre course-poursuite haletante et objectif(s) sous compte à rebours, la mission – ultime ? – du célèbre ingénieur s’annonce des plus palpitantes.
Du classique qui permet d'enrichir un univers déjà bien établi.
En soi, le scénario de Dead Space 3 ne va pas chercher midi à quatorze heures. Une fois encore, il s’agit de prendre un héros qui s’ignore et de l’envoyer à l’abattoir. Et c’est d’autant plus vrai dans cet épisode que ce bon vieux Isaac est des plus fatigués, volontairement tourné vers le renoncement plutôt que le combat. La tâche, périlleuse, continue de faire référence à quelques-uns des monuments de la culture SF (Alien, toujours ; The Thing et 2001, Odyssée de l’espace, bien sûr) puisqu’en simplifiant au maximum, un équipage doit se rendre vers un monde inconnu afin d’y trouver des réponses et de sauver l’espèce humaine. Du classique dans les grandes lignes, mais qui permet d’enrichir un univers déjà bien établi (relations entre les personnages, découverte de la Vérité,…).
Côté ambiance, n’y allons pas par quatre chemins, oui, Dead Space 3 fait moins peur que ses prédécesseurs. Du reste, ce constat s’explique aussi bien par une volonté délibérée d’aller davantage vers l’action (compte tenu de l’évolution logique des enjeux dramatiques, à l’instar des Resident Evil) que par une certaine forme d’habitude. Après tout, le mécanisme de la peur est basé sur l’effet de surprise, effet dont l’efficacité est obligée d’aller décrescendo au fur et à mesure du temps (à moins d’une remise en question totale du concept initial). Forcément, ce que le nouveau titre de Visceral Games perd en atmosphère lugubre, il le gagne en grand spectacle : d’entrée, les séquences s’accumulent à un rythme effréné, laissant peu de place au ouf de soulagement, scotchant le joueur à son siège en le prenant par la main et, surtout, les tripes.
Pour arriver à ce résultat, les développeurs n’ont pas lésiné sur les moyens, en témoignent cette bande-son toujours aussi impeccable (alliant précision et bruits remarquablement spatialisés) et ces graphismes d’excellente facture (surtout les détails visuels liés à la neige et aux micro-évènements tels que l’apparition d’étincelles). Ensemble, ces deux éléments accompagnent les tribulations d’un Isaac Clarke trimballé entre les espaces confinés – autocitation des autres opus – et les vastes plaines recouvertes de leur robe blanche (où la visibilité n’est pas au top et vaut son lot de sueurs froides quand les monstres s’invitent). Cette alternance a tendance à pimenter la quête, quand bien même de fréquents allers-retours se révèlent obligatoires.
Commenter 21 commentaires
Lire la news : TEST - Dead Space 3 : action ou vérité ?
Les + : spectacles et séquences qui arrachent = action, on tire partout et nul part.
Les - : - flippant, + simple et des humains à dézinguer = - d'horreur et de stress.
OK, merci, la licence est foutue.
Au revoir.
Argent quand tu nous tiens.
Je reste un poil déçu que le craft n'est pas été assez équilibré, puisque malgré les munitions universelles, rien n'aurait du empêcher les craft ultra puissant de consommer beaucoup pour contre balancer.
Et le test qui dit qu'il ne faut pas cracher sur ce jeu parce que ça reste un excellent jeu d'action et de mise en scène. C'est une blague hein ?
La licence dead space est morte, il y a déjà assez de jeux d'action comme ça on en bouffe par dizaine chaque année.
La licence à voulu élargir le public en reniant le premier opus.
Sans moi.