Début novembre 2009, soit un an après la sortie du HTC G1, Google sortit une mise à jour se nommant Android 2.0 Eclair. En plus de cette update, Motorola annonçait son Droid, un nouveau smartphone en exclusivité chez l’opérateur américain Verizon et équipé de la MAJ en question.

Pourquoi cette version est-elle si importante ? Elle a représenté le plus gros rafraîchissement qu'Android ait connu depuis sa naissance, à la fois visuellement et architecturalement parlant. Elle a joué un rôle majeur dans le succès du Motorola Droid (Milestone sur le Vieux-Continent) – qui était, pour l’époque, plutôt bien pourvu avec son processeur, sa résolution de 854 x 480 pixels – et permit de bonnes ventes. Mais qu’apporte d'autre cette mise à jour ? Pour la première fois, il est possible d’associer plusieurs comptes Google sur un seul et même appareil, supportant aussi de ce fait les comptes Exchange.

Android 2.0 a également intégré de nouveaux outils pour les développeurs permettant aux applications tierces de synchroniser certaines informations avec les contacts. Facebook, sans étonnement, a été l’un des pionniers à profiter de cette fonctionnalité.

Il y a, bien sûr, eu de nombreuses nouveautés notables comme l’arrivée de Google Maps Navigation. Cette application permet la navigation automobile en utilisant la cartographie de Google et inclut des fonctions pratiques telles que la vue 3D, le guidage vocal et les informations routières. Les premières versions de cette application imputaient quelques défauts (accès internet requis en continu, mise en cache indisponible, etc.), bien entendu corrigés par la suite.
Eclair apporte également une amélioration du clavier tactile, le support des fonds d'écran animés et le support Speech-to-text, soit la synthèse vocale pour rédiger n'importe quel texte grâce à la voix de l'utilisateur.

Et Android 2.1 ?

Cette version porte le nom d'Eclair, à l'image d'Android 4.1 et 4.2 qui partagent le nom Jelly Bean, mais n'apporte pas grand-chose. Cependant, cette mise à jour a tout de même marqué un tournant stratégique pour Google. Sans doute préoccupé par le fait que ses partenaires constructeurs altéraient de manière significative l’expérience « stock » d'Android, le géant de Mountain View décida de travailler directement avec HTC afin de réaliser son propre terminal, un dispositif qui mettrait en valeur l'OS Android sous une version pure.
C’est ainsi que le Nexus One est né, un appareil mince, sans clavier physique et avec un écran de type AMOLED d’une résolution WVGA accompagné de l’un des premiers processeurs Qualcomm Snapdragon.

Le premier d'une grande famille.