JOUR 5 - Destiny : notre carnet de bord pour suivre notre expérience sur la bêta
par Maxime Claudel , Eric de Brocart , Auxance M. , Martial DucheminSuivez notre voyage avec le FPS en mondes connectés de Bungie.
Joueur : White Cloud / Console : PS3 / PlayStation Plus : non
En préambule, il faut savoir que même si Destiny m'a toujours intrigué et intéressé, ce n'est pas un jeu que j'attendais spécialement beaucoup jusqu'à présent. Pour être honnête, j'avais même du mal à cerner le "degré de multijoueur" du titre : MMO, FPS solo, coopératif, monde connecté ? Je me suis donc lancé de manière très neutre et curieuse sur la bêta.
Je suis d'abord invité à créer mon personnage, de la classe à la race en passant par le sexe et le physique. C'est donc en Arcaniste Éveillé que je commence ma partie. La bêta s'ouvre alors vraiment sur une cinématique somptueuse, contant l'arrivée d'astronautes sur Mars dans un futur proche. La séquence en images de synthèse, sur une petite mélodie mystique, prend directement aux tripes, et me plonge sans effort dans cet univers spatial et fantastique. S'en suit un rappel de l'histoire et du concept des Gardiens et du Voyageur. De retour dans un Cosmodrome, sur Terre, à une époque nettement plus lointaine, le monde est en ruine, laissé à lui-même. Un Spectre, sorte de robot de compagnie, réveille alors le Gardien que je suis d'un long sommeil, alors que nos ennemis, des Déchus, se rapprochent.
Le premier contact avec le jeu se fait en solo, à la première personne, sur la démo de l'E3 2013, dans ce même Cosmodrome désaffecté d'où partaient les vaisseaux vers l'espace. Je peux courir, sauter, glisser, viser, tirer, réaliser une attaque de mêlée, bref, rien de surprenant. Mais l'absence de système de couverture dynamique est quand même assez inattendue, mais apporte encore plus de défi. Le HUD me permet lui de garder un œil constamment sur ma progression, mes munitions, la position des adversaires. Les premiers affrontements, avec un fusil d'assaut puis un fusil à pompe, sont nerveux, déjà difficiles sans être insurmontables. Très vite, en gagnant mon premier niveau, je débloque une compétence pour lancer des grenades, un atout en plus. Les tirs de balles fusent, résonnent plus ou moins en fonction de l'espace. Je n'ai pas vraiment besoin de me soucier de mes munitions, chaque ennemi tué m'en rapportant généralement plus que je n'en ai utilisé pour l'occire. Tout est cependant fait pour assurer l'immersion et le réalisme de ces gunfights. Prenant, efficace et stressant, que demander de plus ? Rares sont les FPS qui m'ont aussi rapidement fait me prendre au jeu.
Bien que la séquence se joue en solo, aller dans le menu n'arrête pas la partie, comme dans un jeu multijoueur, il faut donc prendre garde à ne pas faire "pause" à n'importe quel moment. Je finis néanmoins la mission tranquillement, emprunte un vaisseau et m'envole vers les cieux. Après le menu récapitulatif de la mission, je m'en vais à la Tour des Gardiens, camp de base à partir duquel de nombreuses choses sont possibles, dans des phases d'exploration à la troisième personne. Magasins, améliorations pour le vaisseau, armes, équipements, défis, contrats et j'en passe sont accessibles en quelques pas, notre objectif étant justement d'acheter un pistolet, une armure et de réparer notre vaisseau. Ici, d'autres joueurs sont visibles sur l'écran, et il est possible de discuter avec eux, danser avec eux, et surtout former des escouades pour les futures missions, avec un menu simple et clair.
Après quelques batifolages, direction l'espace, pour choisir ma mission depuis un menu stellaire très animé. Une cut-scene me présente ma nouvelle mission et j'arrive dans une zone ouverte où, ô surprise, d'autres joueurs sont présents. L'un m'invite à rejoindre son escouade, ce qui a bizarrement pour effet de recommencer la mission. Nous coopérons, affrontons un Archonte (un boss, en gros), mourrons tous les trois d'un coup, recommençons la phase de jeu. Si seul l'un des joueurs meurt, il peut réapparaître trente secondes plus tard ou être réanimé par un coéquipier. Le nombre de personnes présentes dans le groupe varie suivant le type de missions. Comme dans tous les jeux coopératifs, c'est forcément plus pratique de posséder un micro pour communiquer, mais même sans parole, il est possible de s'y retrouver. De retour à la Tour, un mystérieux homme nous conte sa vision des Spectres et des Ténèbres, une tirade un peu longue qui me laisse le temps d'aller dans les menus pour débloquer la compétence du Vol Plané. Pas le temps de s'ennuyer dans Destiny !
D'humeur à être suiveur, je reste lié à mon inconnu de chef d'escouade pour une nouvelle mission. Et j'en enchaîne ainsi quelques-unes, uniquement en coopération, en débloquant par exemple le Passereau, un vaisseau à invoquer n'importe où, et complètement inspiré des Speeder de Star Wars : un très bon moyen de se déplacer rapidement, et un vrai plaisir à manier. Chaque objectif est un peu court, et peut être accompli en seulement quelques minutes, mais j'espère que les missions suivantes seront plus longues. Certaines ne me sont d'ailleurs pas accessibles, car nécessitant le jeu complet : Bungie sait faire saliver les joueurs ! Tant pis pour la rapidité, le plaisir est là, l'envie de continuer aussi, alors pourquoi se priver ?
Du côté technique, le réseau est des plus stables, je n'ai connu ni ralentissement, ni chargement trop long, ni coupure, ce qui pour une bêta est très encourageant. Graphiquement, la version PS3 est cependant bien en deçà de tout ce que les visuels promotionnels nous ont montré jusqu'à présent : aliasing omniprésent, ombres mal définies, horizon trouble, éléments lointains qui n'apparaissent qu'en se rapprochant, textures pauvres... Le résultat n'est pas sale, loin de là, étant donné que les décors sont tout de même assez riches, très animés, vivants et globalement bien définis, mais il y a de fortes chances que les versions new gen ne souffrent pas d'autant de défauts.
Alors sans a priori au début, je suis désormais des plus intéressés par ce jeu de tir où se succèdent les missions, avec la possibilité d'agir seul ou en groupe, qui propose à la fois des phases d'action prenantes et nerveuses, et un système de personnalisation digne des meilleurs jeux de rôle. L'univers spatial est également des plus alléchants et donne envie de découvrir plus de décors. Alors, oui, j'ai été complètement satisfait par cette première approche, et ne peux que m'avouer désireux d'y retourner sur le jeu complet, pourquoi pas avec des amis joueurs avec qui je suis assuré de m'éclater.
Commenter 59 commentaires
Pour l'instant je suis le seul dans le clan Xbox
Je ne devrais pas tarder à te rejoindre
19h pour avoir le code + 15 giga a dl , autant dire que ca commence le 20..
31Mo(maj)+179Mo (l'exe qui dwl le client)+12Go : 6h pour dwl ...
Un petit conseil, mettre la PS4 en veille, ça télécharge plus vite
Les codes étaient valide à partir du jeudi soir 21h, 7go à télécharger.
J'ai une connexion en mousse de 2mo...
J'y ai joué que le week-end du coup. L'alpha s'est arrêtée le lundi matin à 8h59.
J'attends moi aussi mon code à 19h pour lancer le téléchargement de 12go, j'en pleure d'avance
Perso c'est ce que j'ai fait.. + de 6H de dwl avec une connexion a 700ko/sec...