TEST- Niko: Through the Dream - Un jeu indépendant plein de poésie, mais très imparfait

Le but de Niko: Through the Dream est donc de résoudre des énigmes pour avancer dans l'histoire et découvrir le passé de Niko, et pour cela, il y a de quoi faire. Malheureusement, la difficulté des puzzles est assez inégale.

Les phases de plateforme sont une véritable purge.

En effet, le début de l'aventure se passe sans embûche, et débloquer le chemin, matérialisé par une porte blanche transportant le joueur de monde en monde, se fait tranquillement, si tant est que ce dernier soit un peu curieux. Il s'agit en général de trouver des indications dans le décor aidant à déverrouiller un mécanisme, rien de bien méchant, contrairement à la suite. Car dans les niveaux suivants, d'autres types de puzzles font leur apparition, s'axant sur la plateforme ou la manipulation d'objets. Un bon point pour éviter la répétitivité, mais le tout est entaché par une jouabilité très perfectible.

Les phases de plateforme sont en effet une véritable purge, et ce pour plusieurs raisons. La première est l'absence de modélisation des jambes et pieds de Niko. Aucune indication n'est présente pour indiquer le point de chute, que ce soit un petit curseur ou une simple ombre. Pas facile de viser juste sans cela. L'autre souci vient des savonnettes collées aux chaussures de l'héroïne, cette dernière glissant sur plusieurs centimètres à chaque réception de saut. En combinant ces deux griefs, certains passages se révèleront plus compliqués à passer que la plus ardue des énigmes.

De même pour la manipulation des objets, qui se fait avec la souris. Le clic gauche permet de pousser l'item, tandis qu'avec le clic droit, il est possible de prendre l'objet avec soi. Une énigme en particulier peut avoir raison des nerfs des joueurs, lorsqu'il s'agit de faire passer des blocs dans des petits trous en hauteur. Un véritable calvaire à cause d'une maniabilité encore une fois hasardeuse, qui vient rompre avec ce sentiment de quiétude qui parcourt l'ensemble du jeu.