Homefront : Sorti accompagné d'une immense campagne marketing, que vaut réellement Homefront ?
Classique. C'est le premier mot qui nous vient à l'esprit pour qualifier le gameplay de Homefront. Les férus de jeu de tir à la première personne savent bien que le genre n'a pas subi de révolution ou de grosses évolutions depuis pas mal de temps, et ce n'est pas avec le jeu de Kaos Studios qu'il faut espérer en voir arriver une.
En effet, le titre consiste bêtement à avancer et tuer les ennemis d'une zone pour passer à la suivante, et le tout dans une linéarité affolante. Pas une seule fois il nous est donné le choix de passer par tel ou tel chemin, ou même d'accéder à une zone "ouverte" afin d'avoir plusieurs possibilités d'attaques. Non, le jeu est un long couloir. Bien entendu, comme tous les FPS, Homefront offre quelques phases de rail-shooting en véhicules, mais elles sont tellement courtes que c'est à se demander pourquoi elles sont là, d'autant plus que la réalisation est franchement risible. C'est pareil du côté de la phase d'infiltration ou de couverture en tireur d'élite. Et ne parlons même pas des apparitions infinies d'ennemis comme dans Call of Duty qui sont clairement irréalistes, et rendent quelques passages un peu trop corsés pour le peu de mètres à effectuer. Le jeu de shoot se rattrape cependant durant quelques phases très hollywoodiennes, mais ce n'est pas assez comme cache-misère.
Il ne faut pas chercher d'innovation du côté des boutons : prenez un Call of Duty, copiez les boutons, et mettez-les sur Homefront. Au moins, nous ne risquons pas d'être déboussolés. Les mouvements du personnage, quant à eux, sont aussi assez similaires, mais légèrement plus lourds et bien plus rigides.
Commenter 9 commentaires
Dommage
La jaquette PS3, ce doit être un oubli.
Moi personnellement je lui aurai mis une étoile de moins. Ce jeu ne vaut pas plus.