Homefront : Sorti accompagné d'une immense campagne marketing, que vaut réellement Homefront ?
Nous n'allons pas y aller par quatre chemins. Graphiquement, Homefront est dépassé et est à la ramasse par rapport aux autres FPS. Il rassemble tous les défauts techniques d'un jeu en un seul Blu-ray, ce qui est une belle performance dans la médiocrité. Aliasing omniprésent, tearing abusif ainsi que de nombreux bugs de décors et de collisions ont donc été nos compagnons durant les quelques heures de la campagne solo, et ne nous ont pas lâché la semelle.
Les textures sont baveuses et très grossièrement modélisées. De plus, les différents effets qu'a essayé de retranscrire Kaos Studios ne paient pas de mine, et les développeurs osent même nous servir des flammes en 2D. Nous nous croyons presque revenus cinq ou six ans en arrière. Et ce ne sont pas les décors qui rattraperont le coup, tout d'abord parce que l'aspect technique ne les aide pas, bien au contraire, mais aussi parce qu'ils sont peu variés et que nous ne ressentons aucune touche artistique. Les environnements sont vides, sans âme et sentent clairement le réchauffé.
La physique du jeu est du même acabit : pas de pénétration des balles, aucune destructibilité et peu d'interactions avec l'environnement, mis à part les deux-trois classiques barils explosifs. Ne parlons même pas de la gestuelle des personnages, qu'ils soient alliés ou ennemis, qui est une belle plaisanterie, et ressemble plus à un spectacle de pantins.
En résumé, Homefront s'apparente plus à un jeu PS2 haute-définition, ou à un jeu des débuts de la Xbox 360, à la limite. C'est à se demander de quelle époque date le moteur du jeu.
Commenter 9 commentaires
Dommage
La jaquette PS3, ce doit être un oubli.
Moi personnellement je lui aurai mis une étoile de moins. Ce jeu ne vaut pas plus.