Homefront : Sorti accompagné d'une immense campagne marketing, que vaut réellement Homefront ?
Le mode multijoueur de Homefront propose de s'affronter jusqu'à 32 joueurs dans deux modes différents sur six cartes. Du côté des maps, c'est à se demander s'il y a des level designers de métier chez Kaos Studios tellement les cartes sont vides, sans âme et franchement pas vraiment diversifiées. Le mode "Contrôle au sol" - 32 joueurs - a pour but de capturer et tenir des objectifs jusqu'à la limite fixée, tandis que le classique "Match à mort" - 24 joueurs - consiste à tuer tout ce qui bouge et qui n'est pas dans notre équipe jusqu'à ce que le nombre de kills soit atteint. Il existe aussi un troisième mode, "Escarmouche", qui mélange en fait les deux premiers et qui est jouable à 16 maximum.
Côté contenu, on reste donc sur notre faim. Et ce n'est pas vraiment mieux au niveau des équipements. En effet, le nombre d'armes est léger voire ridicule diront certains, puisque nous en comptons seulement 12 (6 fusils d'assaut, 4 mitrailleuses légères/mitraillettes et 2 fusils de précision). Pas vraiment de quoi sauter au plafond et diversifier beaucoup son style de jeu.
Mais Homefront possède quand même un atout (il était temps) : son système de jeu multijoueur. En effet, il est basé d'un côté sur la classique progression de niveau qui permet de débloquer de nouveau contenu, mais aussi sur l'acquisition de Points de Compétences. Ces PC se gagnent en effectuant des actions pendant les parties (kills, assistances, destructions de drones, prises d'objectifs, etc.), et permettent d'acheter des bonus (par exemple, un drône de reconnaissance, un lance-roquettes, un gilet pare-balles, une frappe aérienne, etc.) ou des moyens de locomotion lors de la réapparition. Ainsi, lors du respawn, et si vous avez acquis assez de PC, vous pourrez vous payer une jeep, un char ou un hélicoptère par exemple. Ce système induit donc un petit aspect tactique à prendre en compte suivant l'évolution de la partie et l'utilisation des points doit donc être faite judicieusement.
Malheureusement, ce système fort original et sympathique ne suffit pas à relever la barre, et Homefront pêche une nouvelle fois à cause de son côté technique dépassé. Nous retrouvons donc nos amis aliasing et tearing ainsi que de nombreux bugs que les trois mises à jour du jeu n'ont toujours pas réglés. De plus, les connexions semblent assez mal gérées par le jeu de Kaos Studios : aucun problème de lags en faisant quelques parties de Killzone 3 ou Call of Duty: Modern Warfare 2, mais en jouant en ligne à Homefront, c'est un véritable carnage.
Commenter 9 commentaires
Dommage
La jaquette PS3, ce doit être un oubli.
Moi personnellement je lui aurai mis une étoile de moins. Ce jeu ne vaut pas plus.