Homefront : Sorti accompagné d'une immense campagne marketing, que vaut réellement Homefront ?
Suite à la prise de pouvoir de Kim Jong-un, après la mort de son père Kim Jung-Il, à la tête de la Corée du Nord, ce dernier décide de réunir les deux Corées afin de créer la grande Corée Unifiée. Après l'annexion de différents pays en Asie, le nouvel État s'attaque et s'empare des États-Unis, abandonnés par leurs alliés, qui tombent donc sous l'Occupation coréenne. Mais comme l'Histoire l'a déjà prouvé par le passé, des résistants font face à l'occupant. Voici donc le scénario que nous a concocté John Milius. À première vue, le contexte semble intéressant et original, mais malheureusement, le jeu ne tire pas assez parti de cette histoire. Pire encore, Homefront ne fait pas bouger le scénario d'un iota. En gros, et attention au spoil, le titre consiste à échapper à la menace de l'UPC, détourner un convoi de kérosène grâce à un hélicoptère "emprunté" un peu plus tôt afin de livrer le tout aux quelques forces militaires américaines armées restantes afin de prendre d'assaut un pont et... Fin.
Autre déception : les personnages ont autant de charisme qu'une moule dans un plat de restaurant. Le protagoniste, Robert Jacobs, un ancien pilote d'hélicoptère de la Marine, reste muet pendant toute la durée du jeu et ne prend aucune décision. Dans le même temps, ses alliés sont juste un ramassis de personnages stéréotypés vus et revus dans le monde vidéoludique.
Comptez entre trois et quatre heures de jeu afin de terminer une première fois la campagne solo de Homefront en difficulté normale qui ne contient que sept missions. C'est peu, très peu même, d'autant plus qu'il n'y a pas de mode coopération et que la replay value, c'est-à-dire la rejouabilité, se limite à refaire les niveaux pour collecter les 61 bulletins d'actualités disséminés dans le solo. Les chasseurs de trophées devraient trouver leur bonheur puisque le platine n'est pas d'une difficulté exceptionnelle, le plus dur reste très certainement de trouver le courage de replonger dans le jeu.
Néanmoins, nous pouvons passer quelques heures supplémentaires sur le mode multijoueur de Homefront dont nous vous parlons dans la page suivante.
Niveau bande-son, Homefront possède quelques musiques et thèmes sympathiques à écouter, mais rien de vraiment transcendant. Il en est de même pour le doublage français qui est correct sans jamais parvenir à dépasser ce niveau. En revanche, les bruitages sont trop en retrait par rapport au reste du jeu ou ils ne collent pas avec la situation et l'ambiance. Nous décernons également un mauvais point pour la reconstitution des bruits des armes : ne vous étonnez pas si vous entendez le même bruitage d'une arme à une autre.
Commenter 9 commentaires
Dommage
La jaquette PS3, ce doit être un oubli.
Moi personnellement je lui aurai mis une étoile de moins. Ce jeu ne vaut pas plus.