GRID Autosport : Le mélange des genres réussit-il à la série ?
Le point fort de ce GRID: Autosport, c'est assurément de proposer cinq catégories de véhicules distinctes : Touring, Open Wheel, Endurance, Tuner et Street. Pour simplifier, la première propose des véhicules de tourisme rapides, mais lourds sur circuit, la deuxième des monoplaces légères et rapides également sur tracé fermé, la troisième des voitures sportives dans des environnements variés qui doivent tenir leur position ou gagner des places avant la fin du temps imparti, la quatrième des Muscle Cars et bolides idéaux pour les glissades sur des circuits très courts, et la dernière des caisses faites pour les chocs à utiliser sur des circuits urbains cloisonnés sur les côtés. Cette dernière catégorie renferme d'ailleurs à elle seule toute une bonne partie du fun arcade que proposait GRID 2.
Une immersion assurée sans être parfaite, malheureusement.
Chaque catégorie de véhicules possède sa propre physique, avec un comportement dans les virages, face au choc et en ligne droite qui change radicalement l'expérience. Néanmoins, cette physique n'est pas sans défaut. La résistance des véhicules aux collisions par exemple, permet littéralement de prendre appui sur nos adversaires pour les gêner, ou prendre une trajectoire idéale dans les virages, en ne recevant que peu de dégâts. Le comportement des véhicules en virage est d'ailleurs parfois en inadéquation avec sa morphologie, certaines voitures freinant beaucoup trop rapidement ou lentement, d'autres tournant difficilement alors qu'elles ne devraient pas. De même, si vous voulez ralentir un concurrent juste derrière vous, il suffit de passer devant son nez pour qu'il pique net, idéal pour garder la tête sans soucis. Les dégâts reçus sont eux souvent trop faibles par rapport au choc et mettent du temps à avoir de l'incidence sur la maniabilité.
Ne soyons cependant pas mauvaises langues, en dehors de ça, l'intelligence artificielle est suffisamment agressive sans être casse-cou, sauf avec les monoplaces où cette hargne n'a pas vraiment lieu d'être, et possède un comportement crédible même quand nous ne sommes pas dans les parages : gare aux accidents qu'elle cause ! Le comportement des véhicules est lui sinon plus que correct, et en globale adéquation avec les équivalents réels, pour une immersion assurée sans être parfaite, malheureusement. De plus, des niveaux de difficulté pré-établis et des dizaines de facteurs, à activer ou désactiver pour simplifier ou non notre course, permettent clairement de personnaliser l'expérience et de la mettre à notre niveau. Les rewinds, au nombre voulu, permettent toujours de corriger une erreur en revenant quelques secondes en arrière.
À noter le retour de la caméra embarquée pour vivre les courses depuis le cockpit : une fonctionnalité absente de GRID 2 est très demandée par les joueurs. Sauf que les intérieurs ne sont que peu ou pas modélisés, ce qui rend l'utilisation de cette vue très obsolète.
Commenter 3 commentaires
Puis avec Racenet on est servi car on a de nouveaux défis chaque semaine si je dis pas de bêtises.
Mais après la jouabilité reste la même (déterminer si c'est de l'arcade ou de la simulation), seul les sensations changent.
(et puis White Cloud il a pas le permis donc bon, je pense que c'est encore plus chaud avec un volant xD)