GRID Autosport : Le mélange des genres réussit-il à la série ?
Côté contenu, 78 voitures sont disponibles, avec chacune leurs spécificités techniques, ce qui a le mérite de compenser ce nombre relativement faible pour un jeu du genre. Elles peuvent aussi être améliorées et voir leur maniabilité personnalisée, pour une expérience en constante évolution. Pour ce qui est des circuits, seulement 22 pistes et 100 tracés - avec plusieurs variantes par piste donc - sont accessibles, ce qui donne très vite l'impression de tourner en rond, surtout en comparaison de GRID 2 et de son système Live Route qui permettait un renouvellement de l'expérience à chaque tour.
Un sentiment de lassitude et de répétition se fait ressentir au fil de chaque saison.
Il est possible de prendre part à un mode carrière riche, très riche, nous demandant de vivre une multitude de "saisons". Chacune d'entre elles consistant en une série d'épreuves basée sur une catégorie précise, sauf les GRID Series, des évènements rares à débloquer permettant d'effectuer une compétition mêlant cette fois-ci les catégories. En dehors de ce tournoi, toutes les autres "saisons" ont malheureusement la particularité de nous obliger à enchaîner presque une dizaine de courses avec des véhicules qui se ressemblent, sur des circuits à la topographie semblable. Alors forcément, un sentiment de lassitude et de répétition se fait ressentir au fil de chaque saison, là où le contenu varié du jeu aurait largement pu donner lieu à quelque chose de plus vivant. Dommage, surtout qu'il est obligatoire de finir une compétition avant d'en commencer une autre.
Les joueurs adeptes de variété régulière préféreront donc se tourner vers le mode multijoueur, qui permet d'utiliser l'expérience gagnée en solo comme en ligne pour améliorer ses véhicules. Ces retouches vont de l'esthétique aux performances, pour une expérience qui devient alors plus rythmée, plus variée et avec une difficulté au même niveau pour tout le monde au départ, idéal là où l'intelligence artificielle pêche un peu. Il est aussi possible de vendre et acheter de nouveaux véhicules, à la maniabilité et au potentiel différents, ou de réparer le sien, les dégâts s'enchaînant lorsque les courses se suivent.
Les joueurs peuvent ainsi créer des playlists et des tournois personnalisés, pour enchaîner les courses dans les modes/catégories désirés, en décidant surtout des conditions de jeu. Les flashbacks sont forcément désactivés, mais il est possible de choisir plusieurs paramètres, comme le nombre de tours ou le circuit, en passant par les aides au pilotage et l'activation des pénalités. Dans tous les cas, tout le monde part avec les mêmes avantages et inconvénients. Le RaceNet est quant à lui de retour, avec de nouveaux défis à réaliser contre nos amis et des inconnus, une raison de plus pour enchaîner les courses. Quel que soit le mode choisi, un système de sponsor permet d'ajouter des défis à tout cela pour remporter encore plus d'expérience.
Mieux encore, un mode "écran séparé" pour jouer à deux en local comme avec d'autres joueurs en ligne permet de prolonger la compétition jusqu'à votre canapé. Le mode multijoueur, dont la rapidité du matchmaking aurait cependant pu être perfectible, est ainsi aussi riche que plaisant. Pour terminer sur le contenu du jeu, sachez que nombreux DLC sont et seront disponibles, et que nos statistiques peuvent être vérifiées à tout moment pour notre plaisir personnel ou pour les comparer.
Commenter 3 commentaires
Puis avec Racenet on est servi car on a de nouveaux défis chaque semaine si je dis pas de bêtises.
Mais après la jouabilité reste la même (déterminer si c'est de l'arcade ou de la simulation), seul les sensations changent.
(et puis White Cloud il a pas le permis donc bon, je pense que c'est encore plus chaud avec un volant xD)