Assassin's Creed Origins : Ubisoft a osé ce que d'autres devraient faire : prendre le temps de remettre en question une licence. Nous avons pu y jouer une semaine complète et, soyons clairs, nous sommes devenus des Assassins convaincus.
Dix ans. Dix ans déjà que la licence Assassin's Creed a fait ses débuts. Dix ans que Desmond Miles, le héros des trois premiers opus numérotés, a fait ses premiers pas dans l'Animus, machine permettant d'analyser la mémoire génétique d'une personne et ainsi lui permettre d'explorer le passé dans la peau de l'un de ses ancêtres. Dix ans déjà qu'Altaïr, le premier Assassin dont nous avons pu prendre le contrôle, aura lancé la lutte contre les Templiers et la multinationale Abstergo Industries.
Pour Assassin's Creed Origins, Ubisoft a osé le changement dans la forme et dans le fond, tout cela sans perdre l'âme du jeu.
Cette décade aura vu naître pas moins d'une dizaine de jeux principaux sur consoles de salon et PC, et autant d'épisodes secondaires sortis, eux, sur consoles portables et mobiles. Cette annualisation des titres nous a fait voyager au travers des temps en partant du XIIe siècle, en passant par la Renaissance italienne (XVe), puis la Révolution américaine (XVIIIe), l'Âge d'or de la piraterie (XVIIIe), la guerre de Sept Ans (XVIIIe), la Révolution française (XVIIIe), la Révolution industrielle (XIXe) et même, via des spin-offs, l'Empire impérial de chine, l'Empire sikh et la Révolution d'octobre.
Mais voilà, avec un cycle de parution annuel, voire biannuel, la qualité n'a pas toujours été au rendez-vous et certains opus ont été plutôt mal accueillis par la critique et même les fans. Si l'ambiance et l'histoire ont souvent été le point fort d'Ubisoft, la technique, la récurrence de bugs non corrigés (même lors de portages et de compilations) et la trop grande facilité des combats ont régulièrement été attaquées. Suite à cela, l'éditeur français a décidé que pour le dixième opus principal, Assassin's Creed Origins, il y aurait du changement dans le fond, dans la forme et cela a donné un report d'une année. D'un jeu d'action et d'aventure avec de l'infiltration, nous voilà maintenant en face d'un véritable Action-RPG dont les mécaniques peuvent être comparées, sans complexe, à celles d'un The Witcher 3: Wild Hunt. Alors, pari ambitieux réussi ou loupé, voyons cela en détail dans les pages suivantes.
Avec Assassin's Creed Origins, Ubisoft avait donc comme ambition de créer un véritable Action-RPG en monde ouvert et faire découvrir aux joueurs les origines de la Confrérie des Assassins. Avec une telle promesse, il est clair que l'éditeur français est très attendu au tournant par toute la communauté fan de la licence et, en abordant notre semaine de test, nous avions à l'esprit que cette dernière attendait de nous des réponses claires sur des points importants comme l'impact du côté RPG sur l'infiltration, les assassinats, la vision d'aigle ou encore les combats. Bonne nouvelle, nous allons en parler, le changement de style est bien là, mais il est géré dans une continuité qui ne devrait pas déplaire aux habitués de la licence.
Note : test réalisé sur Xbox One X.
Commenter 58 commentaires
Je pense qu'ils se sont plus inspirés de the witcher 3... Zelda est sorti il y a très peu de temps et AC Origins est en développement depuis très longtemps. Ils ont pu ajouter ici ou là quelques éléments systémiques (flêche qui s'enflamme, etc)
Le prochain s'inspirera bien plus de Breath of the wild je pense, si cet épisode se vend bien. L'enjeu est de taille pour UbiSoft. Il est bon de supporter les jeux "solo" en ces temps difficiles...
Parce que 18 + 18 + 18 etc. ça fait une moyenne de 18
Pour l’escalade, est-ce qu’on est libre d’escalader ce qu’on veut quand on veut ? Dans les précédents fallait suivre le chemin des bâtiments, on était pas libre comme dans le dernier Zelda de pouvoir vraiment escalader où on veut donc est-ce qu’il y a encore ce « blocage » là ?
Est-ce qu’il y a encore des courses poursuites chronométrées dans lesquelles il faut absolument passer là où les dev ont décidé qu’il fallait passer obligatoirement? (C’est mon cauchemar à chaque épisode...)
Le côté action rpg risque fortement de me rebuter, autant j’adore le style habituellement autant je trouve que ça colle pas du tout à un jeu qui se veut réaliste... un coup de lame dans la gorge, le personnage doit mourir peut importe son niveau...
Côté historique y a encore un problème de ce que j’ai vu, cette volonté de vouloir montrer Cleopatre en belle femme alors que les traces historiques la décrive comme un gros boudin... mais faut que ce soit sexy pour faire vendre...
J’espère aussi qu’y a pas de système de loot box, les points hélix pour faire monter son personnage grâce à de l’argent réel, je trouve déjà ça abusé... mais ça ne semble pas gêner pour jouer convenablement contrairement à Mordor donc tant mieux si c’est resté anecdotique...
Je sais qu’il faut pas spoiler mais est-ce qu’on a oui ou non le retour de la meta histoire et des scènes de gameplay dans le présent ? Ou c’est encore des cinématiques ?
(Sinon côté bugs Syndicate n’a eu absolument aucun problème et aucun patch majeur, il était déjà très abouti, et même si c’est c’est des épisodes annuels, y avait quand même au moins 2 ans de développement pour chaque puisque ça tourne à plusieurs équipes, Origins lui son dev a commencé après Révélations, mais surtout juste après Black Flag donc il a eu le temps de bien mûrir ^^)
J’ai quand même hâte de le faire dès que je vais le recevoir demain ! Bravo encore pour ce beau test complet !
T'as pas dû jouer au jeu une fois le DLC avec Jack l’Éventreur installé... Les calèches qui faisaient freeze la console ça c'était du bug de compétition...
Dans le DLC, là effectivement, j'ai eu quelques bogues, mais pas dans le jeu initial sans le DLC après l'avoir fini.
Donc tant mieux si Origins n'en contient pas non plus ! Ils ont appris d'Unity !