TEST - CARNET DE BORD - Destiny 2 : nos impressions après quatre semaines de jeu (mise à jour du 03/10/17)
par Bérenger LieberDestiny 2 : Bungie livre la suite de son MMOFPS à l'univers sci-fi bien particulier. Encore une fois, nous vous proposons de suivre nos aventures à travers un carnet de bord.
Ceux qui reprochaient un manque de profondeur voire un flou artistique à l'histoire de Destiny seront satisfaits par le scénario du deuxième opus, le jeu nous faisant beaucoup voyager dans le système pour éliminer les diverses races d'aliens (ben oui, ce ne serait pas drôle s'il n'y avait que les Cabals), mais de manière beaucoup plus cohérente et justifiée cette fois-ci, pour réunir les éléments de notre riposte. Pour le coup, l'ennemi étant déjà ciblé depuis le départ, la narration ne perd pas le joueur dans des explications vagues quant à un éternel combat contre des ténèbres inconnues. Ajoutez à cela des cinématiques épiques, un texte bien fourni, et des personnages un tant soit peu charismatiques : les remarques des joueurs ont bien été prises en compte.
La direction artistique est finement maîtrisée.
Par ailleurs, l'humour omniprésent enjolive le tout avec des répliques et des situations qui font toujours mouche, réussissant à faire (sou)rire malgré la gravité de la situation, que nous aurions vite tendance à oublier. Entre la dérision de Cayde, le ton irascible d'Asher Mir ainsi que la bipolarité de Failsafe (une IA sympathique, mais qui ne mâche pas ses mots quand son autre facette prend le dessus), il y a sincèrement de quoi passer un bon moment. Les différents PNJ ont tous un rôle à jouer et se montrent plus humains que donneurs d'ordres et de quêtes. Point bonus pour notre Spectre, dont les mots prononcés sont toujours justes, avec mêmes quelques petites références plaisantes aux autres univers de série sci-fi.
La campagne nécessite une bonne dizaine d'heures pour qui la complètera en ligne droite sans trop s'attarder sur les détails, voire une grosse quinzaine pour ceux qui aiment prendre leur temps, quitte à s'éparpiller un peu en chemin. C'est, d'ailleurs, ce qui arrive assez souvent lors de l'exploration des différents astres disponibles, ils ne demandent qu'à être parcourus en long et en large. La richesse des environnements et la beauté sublimée des paysages sont une invitation à naviguer dans ce monde ouvert. Les graphismes sont à couper le souffle, accompagnés par des effets visuels qui décoiffent, le tout sur une bande-son orchestrée magistralement. En bref, la direction artistique est finement maîtrisée. Destiny 2 s'affranchit des limites du premier opus et dit adieu aux temps de chargement, avec de larges cartes qui ne cloisonnent pas le joueur à suivre une route déjà tracée.
Ici il est possible de se balader partout sans être freiné par un quelconque changement de zone ; la soif de partir vers l'inconnu pour découvrir ce qui se passe derrière chaque relief se fait sentir. Il arrive de se retrouver perdu, ou ne pas avoir envie de faire demi-tour (surtout que notre véhicule passereau ne peut être obtenu normalement qu'après le mode histoire). Le voyage rapide entre les lieux d'atterrissage pallie – entre autres – ce problème en permettant de faire un saut à n'importe quel endroit en un éclair. Tout se passe donc sur le terrain et via la carte céleste : oubliez donc tous les retours incessants en orbite, les destinations se trouvent désormais à portée de doigt. De plus, l'interface générale du jeu a été complètement repensée et épurée, l'apparition de l'aperçu du personnage ne requiert désormais pas plus d'une seconde pour charger (et maintenant que les joueurs n'ont plus besoin de farfouiller rapidement pour charger des cartouches d'arme lourde...). Idem pour l'écran principal de navigation, qui comprend la carte détaillée de la région visitée, les destinations, le répertoire et même un accès rapide au volet d'activités devant être complétées pour gagner loot et XP.
Toutes ces améliorations significatives laissent penser que la old gen a certainement participé au bridage du premier jeu, car le travail réalisé par Bungie affiche clairement de quoi la génération actuelle est capable. Un point reste toutefois à nuancer, le lore du jeu n'est plus aussi accessible ni détaillé, à l'écrit tout du moins. La disparition du grimoire dans le jeu et des pages d'informations complètes sur le site officiel pourrait décevoir les joueurs qui aiment se plonger dans ce type d'univers fantastique. D'un autre côté, ceux qui aiment compter leurs frags seront ravis de pouvoir accéder à quelques-unes de ces statistiques au sein du jeu à travers les emblèmes et les coques de Spectre.
Commenter 10 commentaires
Donc j’ai commencé à monter un autre perso, et là le jeu reprend toute sa splendeur pendant la progression…
Mais quand j’aurais monté les 3 persos (si je tiens jusque là), il est vrai que les mêmes symptômes que D1 en endgame se feront à nouveau sentir…
Mais d’ici là bien d’autres jeux auront certainement poussé D2 loin de ma Pro…
Donc si l’on prend D2 pour ce qu’il peut être, un jeu qui dure quand même assez longtemps, mais pas un jeu qui va durer aussi longtemps qu’il est présenté (presque comme un mmo), cela va mieux…
Ne pas en attendre trop donc…
Surtout qu'il n'y a plus de surprise puisqu'on sait que ces engrammes sont en général en fonction de notre niveau .
C'est au final moins amusant que le premier (pas de contrats du jour, lancement des missions indirect, loot énervant, armes moins excitantes et déjà montées, plus de spectres défunts, plus de cartes de grimoire, PVP euh, aléatoire...)
Le loot est assez basique en fin de compte, on ne touche que du loot 10 points en-dessous de son niveau dans les engrammes légendaires ou quand on passe un niveau (y a plus de niveau, fini de passer rang 50 de l'astre mort et looter le fanion exotique) chez l'armurier... sauf pour les engrammes reçus lors des jalons et quête style celle du Mida... Du coup, à quoi bon passer un rang chez l'armurier par exemple si c'est pour d'office looter un item dont je ne saurai pas quoi faire... eh bien j'ai arrêté de passer les rangs d'armurier ou les rangs dans les différentes zones, ça ne sert à rien si ce n'est à avoir une énième arme sans âme.
En fait ça m'a juste amusé de monter un deuxième perso mais arrivé entre 270 et 280, ce n'est plus amusant parce qu'au début on croit qu'on va continuer à monter en faisant des événements publics ou autre mais en fait non, ça ne sert à rien, le niveau des engrammes est juste bon à démanteler dans 99% des cas sauf si c'est un exo au loot qui change toutes les 10 minutes...
Par-contre gros point commun avec le 1, on sent trop fort que le jeu est incomplet sans les extensions, c'est n'importe quoi.
Perso ça m'arrange, je jouerai avec les potes quand ils joueront mais c'et clair que je ne ferai pas passé 1.000 heures dessus comme D1, ça n'a plus du tout ce quelque chose de spécial. Donc c'est portes ouvertes à faire d'autres jeux et j'attends donc StarWars Battle Front 2 avec impatience.
Oui, sur la longueur lui le jeu ne tient pas, et ça ne motive plus passé les levels 280+, j’ai eu beau essayé de me forcer à y retourner pour monter un autre perso, la motivation n’est même plus là…
Je m’attendais à y jouer assez longtemps, et en fait il n’en est rien…
Je crois que le fait de ne plus looter des trucs intéréssants pour son perso est fatal à la motivation…
Destiny 2 c’est déception 2 au final…