Assassin's Creed: Revelations : Le Florentin s'accroche et se lance pour sa dernière aventure, en quête de réponses.
Pour le reste, l'histoire suit son cours au gré de nos pérégrinations dans les rues d'Orient avec à peu près les mêmes procédés que dans Brotherhood : acheter des structures pour asseoir son influence, former des assassins pour les avoir en renfort, et fouiner sur tous les toits pour retrouver les fragments disséminés.
Graphiquement, Assassin's Creed: Revelations a bénéficié d'une petite avancée technologique lui permettant d'être légèrement plus joli que ses grands frères. Les personnages sont plus détaillés, surtout au niveau des visages, les couleurs "bavent" moins grâce à un choix de couleurs plus judicieux, et les bâtiments se détachent moins du sol qu'auparavant. Cependant, si les deux précédents chapitres disposaient d'une ambiance italienne assez réussie, Revelations a du mal à nous faire penser que nous sommes aux portes du monde arabe. Le climat paraît certes chaud et ensoleillé, mais les passants qui marchent toujours sans but, ou les petits groupes de trois personnes qui discutent sans discontinuer et tout le temps avec les mêmes animations, donnent un résultat qui fonctionne de moins en moins. L'ensemble manque cruellement de vie et de diversité. Après avoir goûté aux marchés syriens d'Uncharted 3, la comparaison devient flagrante et malheureusement inévitable. Du coup, la populace ne sert plus que de prétexte aux cachettes improvisées, aux assassinats chanceux et à des obstacles vivants...
D'ailleurs, même si Revelations a été gratifié d'un travail approfondi sur son esthétisme, la série Assassin's Creed souffre toujours autant d'affreux et insistants bugs de collisions, de clignotements de textures, voire même d'apparitions/disparitions spontanées de personnages. Après quatre épisodes, nous serions tout de même en droit d'attendre beaucoup plus d'efforts de ce côté-là, mais Ubisoft semble plus préoccupé par la forme que par le fond de son moteur graphique. Dommage. Autre écueil en rapport avec l'esthétisme : l'apparence des personnages a beaucoup trop changé pour que nous les reconnaissions facilement. Le sujet 16 fait bizarrement penser à Shaun, Desmond ressemble de plus en plus au héros de GTA IV et Ezio est méconnaissable (et cela s'explique difficilement par la présence de la barbe blanchissante).
Terminons sur l'aspect technique avec la bande sonore du jeu : toujours aussi redondante au niveau des textes que nous entendons dans la rue, les musiques symphoniques sont, quant à elles, toujours aussi magnifiques et malgré tout discrètes. Difficile d'avoir en tête ne serait-ce qu'un morceau de la bande originale du jeu, mais lorsque nous les entendons en pleine session de jeu, la musique joue parfaitement son rôle et s'avère extrêmement plaisante à écouter.
Commenter 23 commentaires
Juste une chose, les ottomans sont pas des arabes, et j’espère sincèrement qu'un fix pour CFW 3.55 sortira d'ici peu
à Noël --'
Super test =)
Sinon le rendu global et un poil meilleur que les précédents, et en s'amuse toujours autant, mais voilà... l'ambiance n'égale pas le deuxième épisode pour moi.
Mais j'aimerai surtout que le moteur de jeu soit changé... parce qu'il y a trop de bug, trop de baisse de framerate et c'est ce qui nuit vraiment au jeu =(
On ne connait plus le Day One en France ^^