Assassin's Creed: Revelations : Le Florentin s'accroche et se lance pour sa dernière aventure, en quête de réponses.
Concrètement, Assassin's Creed: Revelations propose la même formule que son prédécesseur Brotherhood : un mode solo bien copieux ainsi qu'un mode multijoueur pour lequel ce dernier aura positionné de nombreuses bases.
Cependant, les développeurs menés de mains de maître par un nouveau directeur artistique Alexandre Amancio, ont tenté une démarcation plus prononcée entre Brotherhood et le jeu que celle qu'il y eut entre Assassin's Creed II et sa suite. Si l'opus précédent faisait vraiment office d'épisode 2 à peine retouché (malgré de très bonnes qualités intrinsèques et hormis le mode multijoueur bien sûr), Revelations apporte suffisamment de fraîcheur dans son gameplay pour paraître enfin digne d'être qualifié d'évolution. Commençons par la plus grosse nouveauté de ce chapitre : le crochet. Cet accessoire permet à Ezio, ainsi qu'à ses adeptes issus de la population de Constantinople, d'escalader avec encore plus d'aisance les énormes monuments de la ville, en plantant sans vergogne le fameux crochet au beau milieu des pierres des édifices. Les chutes ne seront d'ailleurs plus un problème, puisque le crochet permettra de se rattraper à peu près n'importe où et, justification supplémentaire de son existence, de nombreux lieux étant reliés entre eux par des câbles (tyroliennes), Ezio et sa bande pourront se laisser glisser tout le long afin de couvrir de plus longues distances ou d'assassiner des cibles à la vitesse de l'éclair. Beaucoup plus pratique que les voyages en tunnel assez pénibles et les lentes descentes en parachute, non ?
Côté combat, en revanche, Ezio dispose toujours de sa panoplie de coups habituels ainsi que de ses ripostes meurtrières, qui se sont vues être grandement basculées du côté du gore et du meurtre impitoyable. Le crochet dispose tout de même d'une belle utilité défensive, puisqu'il nous permet de nous retrouver très vite dans le dos de notre adversaire, ce qui ouvre le champ à une belle dague plantée entre les omoplates. Côté inventaire, Ezio est devenu un expert en explosifs, puisqu'il va pouvoir récupérer un grand nombre d'ingrédients sur le corps de ses victimes pour se créer un panel impressionnant de bombes en tout genre : de la bombe aveuglante en passant par l'explosive légère comme lourde, ou encore la repoussante kipuduku, le Florentin aura décidément bien fait de traîner quelque temps avec Léonard de Vinci. Hormis ces quelques points, Ezio se dirige avec toujours autant de souplesse et l'ajout du crochet rend possible l'ascension d'à peu près n'importe quelle structure. Jouissif.
Au même titre qu'Assassin's Creed: Brotherhood, cet épisode propose de nombreux passages où le gameplay n'est absolument pas celui auquel nous sommes habitués. Quelques petits passages nous demanderont de remonter une corde alors que nous sommes tirés par une carriole lancée à fond les ballons, avant de jeter cette même carriole sur des Templiers qui auraient la mauvaise idée de s'en approcher de trop près, ou encore de protéger notre base d'assassins façon Tower Defense en positionnant des unités pour stopper des vagues d'ennemis. Très sympa et rafraîchissant.
Commenter 23 commentaires
Juste une chose, les ottomans sont pas des arabes, et j’espère sincèrement qu'un fix pour CFW 3.55 sortira d'ici peu
à Noël --'
Super test =)
Sinon le rendu global et un poil meilleur que les précédents, et en s'amuse toujours autant, mais voilà... l'ambiance n'égale pas le deuxième épisode pour moi.
Mais j'aimerai surtout que le moteur de jeu soit changé... parce qu'il y a trop de bug, trop de baisse de framerate et c'est ce qui nuit vraiment au jeu =(
On ne connait plus le Day One en France ^^