Transformers: Devastation : Que peut donner une association entre Activision et PlatinumGames dans l'univers des Transformers ?
Côté gameplay, Transformers: Devastation ne va pas chercher midi à quatorze heures non plus. Dans la pure tradition de PlatinumGames, il s'annonce comme un beat them all ô combien nerveux et jouissif. Il a surtout le bon goût de s'inspirer de Bayonetta, licence ténor du genre de ces dernières années, développée par... PlatinumGames. Il en reprend les combats dans des arènes fermées (les fameux Versets, remplacés par de simples chapitres), les séquences exotiques (dont une à la GTA, très réussie), les missions bonus "cachées" et la faculté de figer le temps quelques secondes en réussissant une esquive au dernier moment.
Le bon goût de s'inspirer de Bayonetta.
Le gameplay est donc calibré et précis, avec des combos, mélange de coups légers et puissants, avec ou sans transformation, qui s'enchaînent vite et bien et qui se terminent par un coup spécial ou un super mode pour tout défoncer. C'est d'autant plus vrai qu'il y a cinq héros jouables (Optimus Prime, Bumblebee, Wheeljack, Sideswipe et Grimlock). Ils ont chacun leur propre spécificité, à commencer par leur changement - instantané - en véhicule et leurs statistiques de base. Car il y a une petite dimension RPG dans Transformers: Devastation, au travers de montées de niveau en fonction de l'expérience accumulée (il est même possible d'en acheter avec la monnaie virtuelle), sans oublier le loot d'armes - corps à corps et distance - avec la possibilité de faire évoluer son arsenal en synthétisant ce qui n'est pas utile. Tout se passe à l'Arche, un endroit spécialement prévu pour gérer son héros.
Faire progresser son - ou ses - Autobot ne sera d'ailleurs pas de trop face aux ennemis, pas foncièrement très durs à battre, mais dont les coups font très mal. C'est particulièrement vrai lors des joutes avec les boss ou dans certaines phases où PlatinumGames fait parler l'immense variété de son bestiaire pour ajouter une dose de challenge, un tant soit peu compensé par la puissance des armes à distance (les fusils sniper, notamment). Car entre les Decepticons, les Insecticons, les Constructicons et les transformations géantes, il y a de quoi faire, redites comprises selon les situations.
Au rang des défauts, citons la caméra qui a parfois tendance à s'emballer, davantage dans les rares courses-poursuites très mal gérées. Ou encore les environnements qui se répètent, un constat vérifiable dans les premières minutes avec les mêmes ruelles d'une mission à l'autre. Enfin, il y a la durée de vie, qui n'excède pas les 4/5 heures en ligne droite. Il y a toujours la possibilité de tout refaire avec un autre personnage et les défis parallèles à terminer, mais PG a oublié une chose qui saute aux yeux : un mode coopératif.
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