TEST - Transformers: Devastation - Bayonetta au pays des robots

Entendons-nous bien, le scénario de Transformers: Devastation ne va pas chercher midi à quatorze heures : Megatron, aidé de ses Decepticons, des Insecticons et des Constructicons, souhaite transformer la Terre pour en faire son nouveau nid, éradiquant au passage l'humanité et ce qu'elle a construit. Mais les Autobots, menés par leur charismatique chef Optimus Prime, veillent au grain et n'entendent pas laisser leurs ennemis de toujours achever leurs sombres desseins.

Un hommage à la série d'animation originale.

Transformers: Devastation commence comme un épisode de dessin animé et le restera jusqu'à son générique final. En ce sens, il ressemble bel et bien à un hommage à la série d'animation originale : des rebondissements, plein de familles de robots, de l'héroïsme et des méchants vraiment méchants. Les fans avanceront en terrain conquis et c'est une bonne nouvelle pour eux. Les autres découvriront un univers ô combien old school, car manichéen, pour un grand bain dans les années 80.

Il faut dire aussi que, graphiquement, le jeu de PlatinumGames affiche un cel-shading très chatoyant à défaut d'être impressionnant. Le rendu est propre et, surtout, se voit soutenu par un moteur tournant à 60 fps, sans chute de framerate. Pour parachever le tout, il y a quelques interactions avec les décors (certains éléments sont destructibles) tandis que les effets visuels ne manquent pas pour offrir du corps à l'image (et du spectacle, beat them all oblige).

La bande-son se veut également fidèle, très même puisque certains acteurs de la première heure prêtent leur voix aux différents personnages. En arrière-plan, nous avons droit à des musiques rock électro, comme dans le passé, avec une certaine fibre nostalgique.