Velocity 2X : Samus n'a qu'à bien se tenir !
Notre lieutenant quitte donc enfin le confort de son vaisseau, et à l'instar de Samus Aran de la saga Metroid - dont le personnage de Kai semble être grandement inspiré -, ce n'est pas pour faire du tourisme. En effet, il s'agira lors de ces phases de plateforme de récupérer des cristaux de rekenium, source d'énergie des Vokh dont les scientifiques Jintinda ont besoin pour nous aider, ou encore d'activer certaines bornes avant de reprendre la route. Côté maniabilité, nous retrouvons plus ou moins les mêmes commandes que celles du Quarp Jet.
Une direction artistique époustouflante collant parfaitement à l'action.
Le level design joue en partie sur le fait de devoir faire passer nos téléporteurs personnels à travers de petits espaces via des rebonds sur les parois et selon un angle précis, ou encore d'en poser un en lieu sûr, en envoyer un second au-dessus d'une zone mortelle et nous y téléporter pour activer un mécanisme, et revenir ensuite au premier avant de mourir. De très bonnes idées en somme et qui demandent un peu de réflexion de la part du joueur tout en gardant le stress du chrono qui tourne. Et comme dans tout bon platformer qui se respecte, des ennemis sont présents ici et là pour ralentir notre progression, ou nous tuer en un coup comme savent si bien le faire les gardes Vokh dès qu'ils nous repèrent. La seule méthode afin d'en venir à bout est de se téléporter à travers eux pour leur tirer dans le dos, un peu traître il faut l'avouer, mais face à de tels ennemis, la fin justifie les moyens.
En termes de durée de vie, il ne nous a fallu qu'environ 5h afin d'arriver au bout des 50 niveaux qui composent le jeu en ayant récupéré la majeure partie des capsules et cristaux, cela peut paraître faible si la seule motivation est de finir l'aventure, mais la rejouabilité est tout de même présente. Il y a déjà les 25 niveaux bonus à débloquer en récupérant des items cachés, ceux-ci consistent à amener un personnage d'un point A à un point B en le faisant rebondir sur des astéroïdes et traverser des portails le plus vite possible, des casse-têtes qui ne resteront pas dans les mémoires, mais qui ont le mérite d'apporter un autre style de jeu. Puis, pour les amateurs de défis, chaque niveau dispose d'un temps à atteindre pour obtenir la médaille d'or, de même pour la récolte de capsules, cristaux et pour le score global, l'objectif étant de parvenir à avoir l'or dans toutes les catégories à la fois, en d'autres termes atteindre un score parfait.
Venons-en à la partie artistique du titre, qui pour rappel tourne à 60 fps (images par seconde, ndlr) à une résolution de 1080p (sur PlayStation 4), ce qui est forcément appréciable pour ce type de jeu où la fluidité joue un rôle essentiel. Les graphismes passent par des décors plus variés que dans Velocity Ultra, dus à la présence de 5 lieux à l'identité propre que sont la Station 705, Altranda, les lunes de Rokunia, Tiracas et Paroika Prime. Ils gardent toutefois un certain minimalisme collant parfaitement à l'action soutenue qui laisse peu de temps pour admirer des détails. Les effets visuels, lumières et explosions, sont réellement de toute beauté et rendent honneur à la console. Quant à la bande-son, qui reprend les thèmes du premier opus en y incorporant des nouveaux, elle nous met dans l'ambiance à chaque instant et reste en tête bien des heures après la partie avec ses airs electro : une franche réussite.
Pour terminer, nous avons également essayé le jeu sur PSVita. Rien à redire, les commandes y sont exactement les mêmes, à noter que l'écran tactile permet également de se téléporter durant les phases en vaisseau ou bien d'envoyer le téléporteur durant celles de plateforme, et la jouabilité tout aussi excellente. De plus, l'écran AMOLED du premier modèle sublime encore plus le jeu des couleurs et les divers effets. Le jeu étant Cross-Buy et Cross-Save, c'est un véritable bonheur de pouvoir en profiter n'importe où, d'autant plus que son format permet des parties assez rapides, idéal dans les transports.
Commenter 6 commentaires
Du coup je suis en train d'essayer de faire tous les niveau en PARFAIT, donc niveau durée de vie, ça tient la route je peux vous dire...
L'ayant decouvert grace au PS+, je me suis bien regale
Donc c'est un petit moins, mais qui ne dénature pas le jeu que j'ai vraiment bien apprécié, surtout que je l'attendais depuis son annonce vu que j'ai également joué au premier. Et bonne chance pour les perfects Perso je bloque vers le 30e niveau il me semble et de quelques secondes parfois.
Le jeu mérite de se faire connaître en tout cas ainsi que Futurlab, pas étonnant que Sony ait décidé de le mettre sur le PS+ dès sa sortie vu les retours que je vois sur le web.
J'ai tout perfect jusqu'au niveau 46 ! Le 47 ça commence à être bien chaud, il fait 7 minutes ! Mais bon je maitrise bien le jeu maintenant, j'ai limite envie d'acheter une Vita pour pouvoir y jouer tout le temps.