Portal 2 : Après nous avoir surpris avec Portal premier du nom, Valve peut-il nous faire vibrer une nouvelle fois avec sa suite ?
Du côté du solo, il faut environ une dizaine d'heures, en prenant bien notre temps, pour le parcourir dans son intégralité. Bien entendu, les "quêtes" et trophées que nous devons débloquer nous gardent en haleine un peu plus longtemps, mais nous dépasserons difficilement la quinzaine d'heures. Une durée de vie plus que raisonnable et une difficulté bien dosée tout au long de notre périple contribuent par ailleurs à l'expérience vidéoludique qu'est Portal 2. Certaines salles de test vous poseront peut-être quelques soucis, mais ne vous en faites pas, la solution la plus simple est souvent la meilleure... ou pas, tout dépend de l'humeur de Glados et de Wheatley, mais également de votre transpiration puisque si la manette glisse, vous pouvez glisser aussi... D'accord, c'est une plaisanterie, mais il peut arriver que nous nous arrachions les cheveux sur certaines résolutions d'énigmes.
La caméra quant à elle ne pose pas de souci majeur, même si nous aimerions parfois pouvoir zoomer un peu plus loin dans les zones de test plus étendues afin de bien distinguer les obstacles/murs blancs que nous pouvons atteindre ou éviter selon les situations. Nous pouvons modifier notre angle de vue relativement rapidement sans pour autant avoir la tête qui tourne ou la nausée à chaque changement brusque, ce qui est appréciable quand nous savons que nous pouvons marcher à la fois au sol et au plafond et nous diriger dans toutes les directions possibles et imaginables.
De bonne ou de mauvaise humeur Wheatley ?
Effectivement, cubes, interrupteurs et autres réservoirs de gels (quels qu'ils soient) peuvent aussi bien se trouver par terre qu'en l'air, et il nous faudra bien visualiser tous les éléments dont nous disposons avant d'avancer, sous peine de devoir recommencer le test depuis le début. Fort heureusement, il existe le plus souvent plusieurs manières de résoudre une énigme, et oublier ou ne pas voir un élément du décor n'est pas toujours rédhibitoire. À nous de bien observer l'intégralité de la salle, dans ses moindres recoins, et d'envisager toutes les opportunités afin de mener à bien notre quête vers la sortie et de quitter (enfin ?) les locaux d'Aperture Science pour rejoindre le monde réel. Sortie ? Vous avez dit sortie ? Oui, car c'est ce que nous gagnons en terminant le mode solo de Portal 2 : le droit de sortir. Un peu comme le 12, mais de façon et de classe totalement différentes.
En ce qui concerne le mode coop, nous pouvons dire un grand merci à Valve, qui a implémenté grâce à Steam (sa plateforme de téléchargement, connue de façon mondiale) la possibilité de jouer online avec une personne qui n'a pas de PlayStation 3. Explication : l'un de vos amis possède Portal 2 sur PC, et vous sur PS3. Pas de souci ! Grâce à Steam, vous pouvez jouer en coop ensemble, chacun devant votre écran. Si ce n'est pas merveilleux ? Mais la coop, ce n'est pas que deux personnes qui parcourent ensemble les mêmes niveaux que ceux du mode solo juste pour le fun, bien au contraire ! C'est un mode supplémentaire, qui vient compléter le scénario de la première partie du jeu, et dans lequel le ridicule ne tuera pas... Quoique ! Mettre un portail sous votre ami qui se trouve justement en train de gesticuler dans tous les sens et l'envoyer à l'autre bout de la salle, il y a de quoi passer un bon moment.
La communication sera d'ailleurs l'un des points essentiels à la réussite du mode coop, puisque nous pouvons en effet demander (ou ordonner pour les plus dirigistes d'entre nous) à notre partenaire d'effectuer telle ou telle action afin de faire avancer le schmilblick (est-il vert ?) et donc de progresser. Les deux autres points, sympathiques en premier lieu et qui nous occuperont quelques minutes (heures ?), mais qui peuvent vite devenir agaçants pour les impatients, sont la petite dizaine de gestes que nous pouvons effectuer en compagnie de notre camarade de jeu, ainsi que les parties endiablées de... chi-fou-mi. Oui oui, de chi-fou-mi... Alex Kidd, sors de ce corps et file dans ta chambre ! Heureusement, tout ne dépend pas entièrement de nos capacités à jouer de la pierre ou des ciseaux, ouf !
Commenter 30 commentaires
Lire la news : TEST - Portal 2 : Chell l'éclate ou Chell pas l'éclate ?
Les graphismes sont sobres, cela ne veut pas dire qu'ils sont moches...
Le vraie gros défaut est la durée de vie je dirais. Mais ça reste un bon jeu qui apporte un petit vent de fraîcheur dans le monde du fps
Et quel est ton avis sur les graphismes de Call Of Duty? Digne de la PS1?
Désolé mais Portal 2 a de sublimes graphismes, comme dit, ils ne sont pas au niveau d'un uncharted mais de la à dire de niveau PS2?! Dans ce cas Driver San Francisco à des graphismes de PS2 aussi!
15 pour ce jeu? il mérite au moins 18 selon moi bien sur. Ce jeu est avec Uncharted le meilleur de la génération actuelle.
Et n'oublions pas la politique de Valve: DLC gratuit!! et musiques du jeu gratuite!!!! Très Très rare de nos jour!
Le jeu ne coute que 40 €, donc tout est relatif...encore que pour un vieux moteur, il reste bien au dessus de certaines productions sur PS3.
C'est là tout l'intérêt du jeu ! Oo
10/20 pour les graphismes c'est sévère. Les graphismes sont très acceptables et le jeu a sa propre identité visuelle, tout comme Mirror's Edge par exemple. 10/20 c'est à la limite ce que je donnerais à la longue liste de jeux de rôle en cell-shading, car à part la résolution qui est meilleure c'est pareil qu'un jeu PS2.
moi qui vous croyait compétant
"graphisme digne de la PS2" pff et puis quoi encore !