TEST - Portal 2 : Chell l'éclate ou Chell pas l'éclate ?

Avec une sortie dans le courant de l'année 2011, nous avions espéré de la part de Valve un changement significatif dans sa manière de gérer les graphismes de Portal 2 par rapport au précédent opus, qui rappelons-le date de 2007. Les graphismes ont effectivement été revues à la hausse, et les textures sont nettement plus travaillées. Effets de lumière et couleurs flashy permettent de nous en mettre plein les mirettes au niveau des différents niveaux du jeu, tout comme les ombres générées par la lampe torche notamment, fidèlement reproduites avec un réalisme impressionnant, de même que leur déplacement au fil de notre avancée.

La bande-son est quant à elle appréciée, tant au niveau de la musique qu'avec les dialogues auxquels nous assistons, impuissants et tordus de rire. Il faut dire que les remarques cinglantes de Glados y sont pour beaucoup, et Wheatley assume particulièrement bien son rôle de gentil/méchant en nous faisant partager ses différents points de vue d'une manière... cynique et totalement inconsciente à certains moments. Les tourelles participent elles aussi aux nombreux éclats de rire du joueur, elles font penser au petit oiseau qui tente de s'envoler du nid et s'écrase malencontreusement, néanmoins violemment, contre le sol.

"On va tous mourir !!! Samedi ou dimanche, normalement..."

L'humour est, vous l'aurez compris aisément, omniprésent dans Portal 2 et aide grandement à ne pas voir le temps passer lorsque nous y jouons. Les dialogues, anglais comme français, sont de très bonne qualité et il serait dommage de passer à côté du jeu, ne serait-ce que pour nous faire insulter par des robots qui ne comprennent pas grand-chose à la vie des humains... Juste un peu...