Payday 2 : Quatre braqueurs, une connexion en ligne, et c'est parti.
La coopération. Voilà ce qui est au cœur des débats dans Payday 2. Dès le début, nous découvrons notre planque, une simple maison emplie de cartons de déménagement, tout du moins en apparence, et qui renferme dans son sous-sol une cache équipée de tout ce que nous pouvions rêver pour nous entraîner. Après un rapide tour du propriétaire, ce QG de fortune se fait cependant très vite oublier, au profit de l'action à plusieurs sur les différentes cartes multijoueur. Grâce au réseau Crime.net, nous pouvons à tout moment lancer ou rejoindre une partie en cours, pour des missions à quatre joueurs trépidantes et variées.
Des missions à quatre joueurs trépidantes et variées.
Infiltration dans une immense propriété privée en haut d'un immeuble, pénétration dans les locaux de services secrets, vol de tableaux dans un musée, braquage de banques, destruction d'armes, saccage d'un centre commercial, cambriolage d'une boîte de nuit : nos objectifs sont divers, la manière dont nous pouvons les réaliser aussi. D'ailleurs, certaines tâches s'étalent sur plusieurs "journées", pour une paye qui ne se fait véritablement qu'au terme de la mission complète, avec bien évidemment la possibilité de recommencer chaque partie en cas d'échec. Il faudra cependant compter sur le fait que l'hôte de la partie ne se déconnecte pas : point de migration d'hôte en cas de départ, volontaire ou non, tous les joueurs seront purement et simplement éjectés de la session en cours.
Si vous êtes assez futés, vous pouvez par exemple utiliser les caméras, neutraliser ou éliminer en silence les ennemis qui se dressent sur votre passage, voler une carte magnétique et pénétrer dans la salle-clé, prendre discrètement le butin et partir. En théorie, il est donc possible de terminer n'importe quel objectif sans se faire repérer par la police, mais seulement en théorie. Car en pratique, tôt ou tard, quelqu'un de votre groupe commettra une erreur ou fera face à un PNJ un peu curieux, et la situation volera en éclat.
Sortez les masques et les kalach, c'est parti pour des phases de tir tendues, peu tactiques, où seules la survie de votre groupe et la réussite importent. Le but n'est donc plus de faire les choses en discrétion, mais de défendre une perceuse qui vous ouvrira la porte jusqu'au coffre, garder des otages pour éviter l'afflux de policiers, patienter, longtemps, très longtemps jusqu'à avoir mis la main sur l'objet de votre convoitise, attendre que votre véhicule d'extraction arrive, s'exfiltrer en toute sécurité... Le level design est tel que, quelle que soit votre position, vous êtes toujours à même d'être attaqué d'un côté ou un autre. De fait, il faut être sur le qui-vive en permanence, pour repousser ces assauts ou tenter des percées pour éliminer les ennemis à la source. Une tension rare, omniprésente, qui oblige les joueurs à s'entraider et à communiquer, par oral, ou par écrit sur PC, pour se concentrer sur un objectif en particulier ou pour échanger munitions et santé.
Ainsi, une communauté d'entraide se forme sur ce projet principalement multijoueur, toutes les missions pouvant être aussi effectuées aux côtés de l'IA, avec la possibilité d'accueillir des joueurs en cours de partie pour remplacer l'ordinateur ou non. Notez bien que toutes les missions ne sont pas centrées autour d'une infiltration à la base, certaines sont aussi tournées vers la destruction ou la protection de marchandises armées, pour des desseins finalement assez différents. Un peu d'aléatoire est aussi intégré, avec des cibles qui peuvent être cachées derrière l'une ou l'autre des portes blindées d'une maison, pour toujours un peu de surprise et d'originalité. Tension permanente, coopération obligatoire, véritable nécessité de se répartir les tâches, sur le terrain, le fun est bien là, sous peine d'être dans une mission adaptée à son niveau.
Commenter 12 commentaires
c’est un ressenti pas un simple calcule
A l'état actuel de jeu il y a tout de même moins de soucis que le day one, mais il ne faut pas oublier une chose c'est que le studio Overkill écoute énormément sa communauté via ses forum ou le hub de la communauté de steam et c'est ce qui fera la force de se titre sur la durée si il continue comme ça, car si il se penche sur chaque problème pointé du doigts au final on aura un très bon titre.
Graphisme 12/20 je trouve ça exagéré, ou on a pas le même pc, car si on ne cherche pas a regarder les texture à bout portant le jeu est propre.
Ce qui fait un total sur 80 et non 100. (59/80*20 = 14,75) Et de toute façon comme l'a dit TJ619, la note globale ne tient pas forcément compte des notes secondaires.
Sinon, merci pour ce test. Toujours aussi bien écrit !
12/20 en graphismes, c'est vache, faut vraiment se coller à un support pour ce rendre compte que c'est "moche", sinon il est plutôt réussi graphiquement.
Sinon après les civils sont vraiment débiles, toujours à se mettre devant un garde