TEST- Badland: Game of the Year Edition - Un voyage étonnant, mais pas dénué d'embuches
par Amaury M.Badland: Game of the Year Edition : Après avoir remporté un certain succès sur iPad, Badland revient sur consoles de salon dans une version améliorée. Voyage réussi ?
Badland: Game of the Year Edition ne s'encombre pas d'une quelconque histoire, et plonge le joueur directement dans un univers atypique, où des petites créatures noires évoluent dans des mondes pleins de dangers.
Le but du jeu est ici de traverser ces niveaux, au nombre de 100, en essayant de sauver le maximum de boules noires à l'arrivée. Un principe simple, mais la tâche se révèle plus compliquée, car les mondes sont parsemés d'obsctacles, comme des scies, des lasers, des bombes, des piques ou tout autre élément susceptible de tuer les créatures. Le joueur doit donc être au taquet, la seule interaction possible étant le fait de faire voler de gauche à droite les personnages d'un seul bloc, afin d'en sauver le plus possible.
Derrière cet aspect qui peut sembler simple, le titre de Frogmind regorge d'excellentes idées de level design, avec des énigmes très bien pensées, où les créatures doivent interagir avec le décor (via leur corps) pour débloquer certains passages, avec ces mêmes armes pouvant les détruire, tout en évitant de se faire rattraper par le défilement horizontal. Pour cela, des items aux effets multiples se trouvent dans les niveaux : roulade automatique, modification de la taille, accélération ou décélération, transformation en balle rebondissante ou collante, sans oublier les items faisant apparaître des clones, indispensables pour passer certains obstacles particulièrement dangereux et ardus.
Malheureusement, c'est ce point qui fait le principal défaut de Badland: Game of the Year Edition. Le joueur a constamment l'impression d'être baladé dans tous les sens contre son gré, provoquant une sensation de non contrôle très frustrante, d'autant plus que la destruction des créatures n'en finit plus. Au final, le joueur ne semble rien contrôler du tout, et a plus l'impression de subir les actions qui se déroulent à l'écran sans pouvoir y faire grand-chose. Une frustration d'autant plus importante lorsque les défis des niveaux demandent de sauver des dizaines de clones alors que le joueur termine l'épreuve tant bien que mal avec seulement un seul d'entre eux. Rajoutez à cela une difficulté en dent de scie, et certaines parties se terminent généralement par un lâcher de manette et un rage quit en bonne et due forme.
Commenter 3 commentaires
La partie incontrôlable du jeu est un choix des développeurs et fait partie intégrante de la difficulté du jeu qui se voulais jeu à challenge...
Le contrôle est tout aussi laborieux que sur smartphone mais rend le jeu aussi plaisant. Le "rage quit" c'est pour les impatients et ceux qui n'aiment pas relevé les défis.
On critique souvent les jeux parce qu'ils sont "trop" facile mais quand un jeu sort avec des mécanisme de difficulté variable non gérable par le joueur (encore un de vos points négatif que personnellement j'adore dans ce jeu, on ne fait pas tout le temps la même chose) et bien dosé par moment, s'en devient presque un jeu à éviter...
Bref je recommande ce jeu à tous les non rageux sachant apprécier un travail bien fait et sans (ou très rarement) bug.
Dans les jeux smartphones qui arrivent sur PC, j'attends plutôt Junk Jack X qui est un sérieux concurrent à Terraria