TEST- Badland: Game of the Year Edition - Un voyage étonnant, mais pas dénué d'embuches
par Amaury M.Badland: Game of the Year Edition : Après avoir remporté un certain succès sur iPad, Badland revient sur consoles de salon dans une version améliorée. Voyage réussi ?
Déjà remarqué par sa direction artistique sur iPad, Badland: Game of the Year Edition impressionne par ses graphismes, mais surtout par son ambiance visuelle et sonore.
En effet, tout au long de la centaine de niveaux qui composent le titre, les rétines sont aux anges, avec des couleurs chatoyantes, des animations fluides, et surtout cet effet d'ombres chinoises qui parcourent le jeu. Si le premier plan se veut donc très sombre, essentiellement composé de noir, celui-ci ne manque pas de détails et chaque objet ou élément est immédiatement reconnaissable, pratique lorsque l'action va à 100 à l'heure. Les arrière-plans, quant à eux, restent majoritairement fixes, mais pullulent aussi de détails, et sont d'une richesse artistique très plaisante. Les environnements sont variés, originaux, et les mondes qui composent le titre vendent clairement du rêve. Sauf ceux essentiellement composés de lasers et de bombes. La bande sonore reste dans la même trempe, avec des bruitages de faune et de flore dépaysants, donnant la sensation de parcourir une immense volière d'un zoo. Le tout est accompagné par des bruits plus mécaniques issus des machines mortelles qui tournent constamment. D'ailleurs, le son des scies circulaires va sans doute hanter certains joueurs après leurs parties.
Pour un jeu issu de l'univers mobile, Badland: Game of The Year Edition n'est pas avare en contenu, avec déjà 80 niveaux principaux à parcourir, rejoints par une vingtaine supplémentaires, qui consistent en des défis au level design toujours plus inventif et recherché, mais à la difficulté ici décuplée (comme si cela ne suffisait pas). Un plaisir pour les yeux des aventuriers, mais une véritable purge pour les moins patients. S'il faut déjà plus de sept heures pour terminer les 100 niveaux une première fois (variable selon les joueurs), le jeu propose de remplir à chaque fois trois objectifs, comme terminer le niveau sans mourir ou ramener un certain nombre de clones.
En plus de cela, il y a deux modes multijoueur disponibles : un coopératif jusqu'à quatre joueurs proposant de refaire l'aventure entre amis, et surtout un compétitif, jouable lui aussi à quatre et permettant de s'affronter dans 27 nouveaux niveaux. Autant dire qu'il y a de quoi faire. À noter que sur PC, il est possible de jouer à quatre sur le même clavier.
Commenter 3 commentaires
La partie incontrôlable du jeu est un choix des développeurs et fait partie intégrante de la difficulté du jeu qui se voulais jeu à challenge...
Le contrôle est tout aussi laborieux que sur smartphone mais rend le jeu aussi plaisant. Le "rage quit" c'est pour les impatients et ceux qui n'aiment pas relevé les défis.
On critique souvent les jeux parce qu'ils sont "trop" facile mais quand un jeu sort avec des mécanisme de difficulté variable non gérable par le joueur (encore un de vos points négatif que personnellement j'adore dans ce jeu, on ne fait pas tout le temps la même chose) et bien dosé par moment, s'en devient presque un jeu à éviter...
Bref je recommande ce jeu à tous les non rageux sachant apprécier un travail bien fait et sans (ou très rarement) bug.
Dans les jeux smartphones qui arrivent sur PC, j'attends plutôt Junk Jack X qui est un sérieux concurrent à Terraria