TEST - Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent (partie 1) revient aux sources
par NobunagashiLes Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent : George et Nico sont de retour pour élucider un nouveau mystère.
Lors d'une exposition en plein cœur de Paris à laquelle participent George Stobbard et Nico Collard, un voleur, casque de moto bien vissé sur la tête, entre un pistolet à la main et s'empare de l'une des pièces présentes sur les murs : La Malediccio. Henri, le responsable de la galerie d'art, tente alors de s'interposer et se fait tirer dessus. Enquêtant tout d'abord sur ce vol ayant mal tourné, l'assureur et la journaliste ne se doutent pas de tous les tenants et aboutissants qui se cachent derrière cette mauvaise action à laquelle ils ont assisté.
La Malédiction du Serpent ressort les vieux pots dans lesquels les meilleures soupes vidéoludiques ont été créées.
C'est donc dans cette galerie d'art que l'aventure commence, avant même que la police n'arrive sur les lieux pour sceller la scène du crime et récupérer les pièces à conviction. En bon vandale qu'est le joueur, il se doit d'apposer ses empreintes partout dans la pièce en touchant à tous les objets présents, renonçant jusqu'à l'éthique qui voudrait que personne ne touche à la moumoute d'un cadavre avant sa mise en bière. Mais de l'éthique, qui en a encore lorsqu'il s'agit de faire économiser quelques centaines de milliers de dollars à sa compagnie d'assurance ? S'ensuivent ensuite quelques allers-retours à droite à gauche, de longues séances d'interrogatoires et d'usurpations d'identité dans la plus pure tradition des Point&Click des années 90.
De ce côté, il n'y a pas à être déçu. Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent ressort les vieux pots dans lesquels les meilleures soupes vidéoludiques ont été créées. Un fond généralement riche en détails dessinés à la main sur lequel évoluent des personnages aux couleurs vives ayant une apparence digne du cartoon. Le tout se déroule dans un Paris réduit à son plus simple appareil, à savoir la Tour Eiffel d'un côté et le Sacré-Cœur de l'autre. Que nous aimions ou pas le genre, il faut bien avouer qu'il est parfaitement adapté pour l'occasion, d'autant que les décors sont magnifiques. Dommage que l'intégration des personnages soit plutôt inégale d'un tableau à l'autre. Du côté des animations en revanche, il y a clairement un manque pour un jeu datant de 2013. Un personnage qui lève le bras pousse la porte, baisse le bras et regarde quelques secondes plus tard la porte s'ouvrir comme par magie, cela donnait du charme à un jeu comme Runaway voilà 10 ans de cela. Aujourd'hui, cela s'apparente plus à un pied de nez des producteurs aux joueurs, qui attendent un retour sur les plus de 700 000 dollars investis sur Kickstarter.
Tout cela est néanmoins rapidement mis de côté grâce à un doublage aux petits oignons. L'accent américain de Stobbart a beau rendre le personnage insupportable, il faut avouer qu'en français comme en VO, tous les protagonistes sonnent juste (excepté peut-être le Laine français qui manque de coffre par rapport au gabarit du personnage). Un essentiel pour un jeu qui se base en grande partie sur les dialogues.
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