TEST - Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent (partie 1) revient aux sources

Après tout le tapage autour du jeu lors du lancement du projet Kickstarter par Charles Cecil, nous étions en droit d'attendre un titre qui puisse satisfaire les fans incontestés de la saga Les Chevaliers de Baphomet, qui suivent les aventures de George Stobbart depuis ses premières heures, mais aussi les nouveaux joueurs. Au final, le retour aux sources est réussi sur la forme, mais pas dans le fond.

Bien qu'agréable à l'œil, La Malédiction du Serpent est techniquement en retrait par rapport à la concurrence. Manque d'animations en arrière-plan, personnages bizarrement incrustés et mouvements qui laissent franchement à désirer, laissent penser qu'il s'agit là d'un jeu sorti au début des années 2000, ou bien qu'il n'est pas fini...

D'un autre côté, non, il n'est pas fini ! Le scénario se coupe arrivé à 50 %, ce qui représente une poignée d'heures seulement, laissant le joueur sur sa faim au moment où la partie religieuse/historique/mystique prend enfin le dessus sur la simple enquête de police sans intérêt. L'élan de nostalgie qu'auront les anciens en redécouvrant George et son humour si particulier est finalement rapidement tué dans l'œuf et l'immersion est trop régulièrement coupée par des défauts pour réellement réussir à prendre goût au scénario trop fade de cette première partie.

Cette introduction laisse néanmoins de bons espoirs pour la seconde partie, qui devrait monter rapidement en puissance.