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Chevaliers Baphomet 5 Broken Sword Malediction Serpent George Nico

TEST - Les Chevaliers de Baphomet 5 : La Malédiction du Serpent (partie 1) revient aux sources

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Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent : George et Nico sont de retour pour élucider un nouveau mystère.

Plus de vingt ans après l'age d'or des Point&Click, pourtant largement revisités depuis, Charles Cecil a souhaité retourner aux sources, se basant avant tout sur des énigmes et un sens de l'humour propre au genre.

Le titre repose avant tout sur la finesse, le second degré et le décalage.

hobbs_studio_1Dans Les Chevaliers de Baphomet, pas de franche rigolade après une blague un peu grasse du héros ou une situation loufoque dans laquelle seul un Guybrush Threepwood (Monkey Island) serait capable de se fourrer. Le titre repose avant tout sur la finesse, le second degré et le décalage. Chaque personnage a son caractère bien trempé le rendant bien particulier et cela fera sourire certains d'exploiter une dame âgée complètement saoule pour lui extorquer une clé ou de discuter philosophie avec un jardinier qui transcende sa profession bien au-delà de la simple taille d'arbre. Il est dommage néanmoins que certains tempéraments tombent dans l'excès de stéréotype, reléguant le Français moyen au stade du simple attardé antipathique, le Russe en brute terroriste et l'Anglais en gentilhomme propre sur lui.

Le reste du jeu reste quant à lui plutôt classique, avec une cleptomanie maladive du héros, une gestion de l'inventaire permettant d'associer divers objets entre eux, et des dialogues parfois totalement inutiles pour la suite des évènements, pour apporter de la profondeur et de l'humour à l'ensemble. Les énigmes ne sont malheureusement pas très retorses et les trop rares passages qui peuvent faire cogiter plus de quelques minutes sont rapidement désamorcés par la tentation des indices disponibles dans la barre de menu.

Vient ensuite le scénario, qui repose dans cette première partie sur une simple enquête policière avec un fond qui se veut légèrement mystique sans y parvenir. S'il est clair que La Malediccio regorge de secrets qui dépassent la simple arnaque à l'assurance, il faudra attendre le second segment pour réellement y voir la recherche historique qu'apportaient les premiers opus de la saga. Au final, le jeu se parcourt en moins de 7 heures et ne laisse qu'un souvenir d'introduction mal dégrossie à une véritable aventure.

George - Illuminating a mystery_1

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