TEST - Final Fantasy XII: The Zodiac Age - Un portage PS4 sous speed

Pour ce qui est du système de jeu, il prend la forme de combats en temps réel où les coups et les sortilèges se lancent aussi vite que la jauge de chargement le permet. Nous avons soit le choix de laisser nos partenaires agir à leur gré, soit la possibilité de prendre la main et de contrôler chacun de leurs actes, mais la mécanique centrale consiste tout de même à utiliser les Gambits. Kézako ? Il s'agit tout simplement d'un paramétrage, via les menus, des coups de personnage, selon une logique quasi mathématique. Ainsi, nous pouvons déterminer plusieurs actions associées à chaque combattant, avec la nature de l'action, les conditions de son déclenchement et son ordre de propriété.

Avec une préparation tactique importante, il est possible de réaliser des paramétrages quasi infaillibles contre les adversaires de base.

Exemple : en première position, le personnage soigne un allié dont la barre de vie est passée sous les 50 %, sinon, en deuxième position, il attaque la même cible que le leader, et enfin, si celui-ci ne vise personne, il attaque le monstre le plus proche. Bien évidemment, il s'agit d'un schéma simpliste, mais des dizaines de commandes peuvent être affiliées à chaque personnage, avec des actions allant des attaques aux soins en passant par l'utilisation de Techniques ou d'objets, tandis que les conditions de déclenchement vont du nombre de points de magie restant à un membre du groupe à la nature de l'ennemi qui nous fait face. Autrement dit, avec une préparation tactique importante, il est possible de réaliser des paramétrages quasi infaillibles contre les adversaires de base, ou adaptés à un boss en particulier, et ensuite de laisser son groupe agir automatiquement. Bien évidemment, le joueur peut à tout moment reprendre la main et décider de l'action à venir. Certes, le résultat est un peu « automatique », et dans les combats les plus simples il n'y a littéralement aucun bouton à toucher, mais la satisfaction d'avoir soi-même établi cette stratégie et l'impression de prendre le dessus restent intactes.

Autre mécanique majeure, le Permis. Pour s'équiper d'une arme, d'un équipement ou d'un accessoire, pour utiliser un sortilège ou une technique de combat, pour obtenir des bonus permanents, ou pour utiliser des compétences spéciales appelées Myste ou appeler un Éon pour quelques secondes ravageuses au combat, il faut en acheter le droit. Cela se fait par le biais d'une grille à débloquer progressivement, en échange de points obtenus au fil des combats. Préférez-vous obtenir le droit d'équiper ce sabre qui fait si mal, ou des centaines de points de vie en plus ? Il faudra y réfléchir, car même si tout se débloque assez vite par rapport au rythme de l'aventure, avancer dans le Permis intelligemment est un gage de supériorité assuré sur le terrain.

Mine de rien, avec ça, et un passage régulier dans les boutiques pour mettre son équipement à jour, vous avez un éventail quasi complet de la partie la plus active du gameplay. Côté contenu, attendez-vous à une cinquantaine d'heures de jeu pour boucler l'aventure principale à un rythme normal, le double voire le triple pour terminer les chasses et le bestiaire, ainsi que les nombreuses quêtes annexes. Mais ça, c'est si vous résistez à l'appel de la super vitesse de la mort qui tue.