Vous allez assurément brûler de la gomme comme jamais auparavant dans une simulation automobile. Reste à savoir si vous en redemanderez !
Ça y est, nous sommes au menu de pré-course et découvrons les options et commandes. Rien de particulier ici, aucune nouveauté ou option marquante par rapport à Colin McRae: DiRT 2, si ce n'est la regrettable voix, retentissant soit pour nous dire une phrase inutile, soit pour essayer, vainement, de faire de l'humour, nous aurions aisément pu nous en passer. La course est lancée et nous voilà sur la ligne de départ, le feu est rouge, le décompte sonore s'enclenche, et nous démarrons en trombe sur la piste qui s'offre à nous, l'occasion de pouvoir procéder à l'analyse des courses, du gameplay, des graphismes et des sons, les composantes principales du jeu en somme.
Premier constat, le visuel évidemment. La modélisation du véhicule est parfaitement réalisée, surtout en vue extérieure, la vue intérieure peut dans certains cas manquer un peu de réalisme en fonction des véhicules que nous sélectionnerons. Le moteur graphique Ego Engine de Codemasters nous livre donc un rendu graphique de toute beauté, dans la lignée de ce que Colin McRae: DiRT 2 avait déjà su faire par rapport au premier opus. Les environnements sont fidèlement reproduits, que ce soit la nature, les pistes ou encore les objets connexes (maisons, foule, équipements routiers et liés à la compétition, etc.). Le public est relativement bien modélisé également, avec des personnages qui ne sont pas systématiquement les mêmes tout au long de la route, même si ceux-ci ont tendance à reproduire les mêmes gestes et mouvements, et ne réagissent malheureusement pas lorsque nous tapons fortement très près d'eux. Quel intérêt a ce détail nous direz-vous ? Eh bien nous répondrons que le souci du détail permet justement aussi de distinguer un jeu standard d'un blockbuster.
DiRT 3 implémente par ailleurs une nouveauté en l'ajout des effets météorologiques. Adieu les sempiternelles courses au soleil ou sous les nuages, place désormais à la neige et la pluie. Celles-ci ont été sublimement intégrées au jeu. Le rendu graphique des gouttes d'eau sur le gravier est dynamique et crédible, les passages dans les flaques et les gouttes tombant dans les mares et sur la caméra sont réalistes à souhait. Quant à la neige, celle-ci est également dans la même lignée que la pluie, au détail près qu'elle est aussi parfaitement bien reproduite sur les arbres et tous les objets environnants. Les jeux de lumière produits par le soleil à son zénith ou coucher sont magnifiques, aussi bien au niveau des ombres et ombrages que les reflets sur les véhicules ou encore les percées du soleil dans les zones de forêt. Tout pourrait sembler idéal sur cette analyse graphique, à une grosse exception près : un impressionnant bug qui se produit systématiquement lors d'un choc, que ce soit contre un arbre, des rondins, sur les bords de routes, murs ou poteaux. L'image saute alors avec un grésillement sonore, et nous apercevons à l'écran des pixels rouges et bleus sur l'image. Du moins c'est ce que nous avons pensé... avant d'avoir confirmation que cela est en réalité un effet voulu, simulant le choc produit sur la caméra. Assez incroyable, vous pourrez le constater de vous-mêmes, cet effet est totalement inapproprié et même après que nous ayons été mis au courant, nous avons toujours l'impression de visualiser un bug graphique. Cela entache évidemment notre jugement sur ce rendu graphique quasi parfait.
Du côté des effets sonores, nous découvrons que les autres coureurs ne font plus de remarques en course, contrairement au précédent titre de la licence. Soit, les remarques n'étaient pas réellement utiles, mais pour autant elles permettaient de marquer quelque peu la rivalité opposant les pilotes sur les courses. Un mal pour un bien dirons-nous. Hormis les bruits des pots d'échappement qui ont tendance à être les mêmes ou très proches quel que soit le véhicule, l'ambiance sonore est plutôt fidèle, bruits de chocs compris. Lesdits chocs n'ont que peu changé par rapport au précédent volet, pas de destruction totale du véhicule lors de crashs importants et dégâts extrêmes subis, mais dans l'ensemble les phases de collisions et les impacts sont toujours aussi bien gérés.
Le DiRT Tour s'organise de la façon suivante : nous trouvons des courses chronométrées, contre jusqu'à 7 autres pilotes suivant les épreuves, voire en un contre un sur des manches spécifiques. Chaque course apporte son lot de points, répartis de la manière suivante :
- Points obtenus suite au classement à l'arrivée ;
- Points obtenus si le bonus de course a été décroché (l'indication quant au défi à réaliser est précisée dès le menu de pré-course) ;
- Points obtenus en fonction de l'utilisation des flashbacks (tout flashback non utilisé rapportera 50 points).
Les épreuves sont sous la forme de grands triangles qui se déplient en 4 petits. Chacun est un championnat du DiRT Tour, composé d'épreuves d'une ou plusieurs courses. Celles-ci remportées, elles permettent de gagner des points spécifiques qui débloqueront les Défis DC et ensuite la manche finale. Une fois toutes les courses terminées et réussies, le triangle deviendra doré, signifiant que le championnat est achevé. Une fois les trois épreuves (triangles) aux extrémités complétées (voire deux, suffisant la plupart du temps), vous débloquerez le championnat situé au milieu, souvent un peu plus important et sortant de l'ordinaire (les Gymkhana Academy, les Summer et Winter X Games et les manches finales des trois premières saisons).
Viennent ensuite les World Tour, championnats se déroulant dans les quatre coins du monde et où chaque épreuve nécessitera de gagner sur plusieurs courses, parfois même 5.
Commenter 14 commentaires
Par contre j'ai une petite question est que c'est un vraie jeu de rallye dans le genre ou la voiture tourne bizzarement quand on prend un virage.
petit mot d'un testeur a un autre testeur
je cite :
et non, ce n'est absolument pas un bug, mais un effet voulu sensé etre "un choc a la camera" ... la premiere fois cela fait drole (ca se voit tres nettement lors de certains replay), apres, on s'habitue
normalement, il n'apparait jamais en vue interne lors de la course puisque bien evidement, c'est une "vue pilote" et non une "vue camera"
voili, voila
attention, jeu de rally oui, simulation de rally non !
donc, ca reste tres arcade.. par contre, en ce qui concerne la conduite, elle est a 10000 kilometres de la conduite semi catastrophe d'un shift/shift 2 par exemple...
franchement, la voiture ne "tourne pas bizarrement"
Eh bien écoute, MERCI, parce que j'ai cherché sur le net, forums & co, et ai effectivement trouvé quelqu'un qui disait la même chose que toi, sauf que je ne l'ai pas cru... c'est effectivement pire que ce que je pensais. Ca ne changera pas ma note finale, vu que je n'avais pas pris cet aspect en ligne de compte dans ma notation sur les graphismes.
C'est aberrant d'avoir fait ce type d'effet... Je modifie le test en conséquence.
Pour la "simulation", c'est discutable, vu qu'il est utilisé en jeu phare sur tous les simulateurs de conduite (cf dossier que j'avais fait et discussion avec IMS Solutions, qui a travaillé directement avec Codemasters sur le jeu )
Et merci aux membres pour leurs commentaires sur le test
Chacun ses goûts
Tu t'aies payé un G27 et tu hésites pour 50 € ?
Je vois pas du tout ce que ça a d'aberrant.