TEST - DiRT 3 : voulez-vous drifter avec moi ?

Blu-ray inséré, manette en mains (pour le moment), logo Codemasters, nous attaquons le DiRT Tour et commençons par décortiquer tous les premiers éléments de jeu sans même parler de gameplay pour le moment. Première chose logiquement aperçue : les menus.

Nous sommes tout d'abord au niveau de l'écran de sélection des modes de jeu :

• DiRT Tour : mode carrière ;
• Multijoueur : mode multijoueur où nous pourrons sélectionner soit le mode en ligne, soit le mode en écran partagé ;
• Joueur Solo : deux types de courses s'offrent à vous : le contre-la-montre et la course unique ;
• Mon DiRT : vous fournit des informations sur les DLC actuellement disponibles;
• Options : les options de jeu.

Le mode Joueur Solo est davantage fait pour de l'entraînement, le multijoueur sera détaillé plus loin dans ce Test, nous attaquons le DiRT Tour sans plus tarder.

Dans DiRT 2, nous nous retrouvions dans un bus sur le DiRT Tour, à l'intérieur duquel les différents menus étaient disséminés. Chaque course lancée nous emmenait hors du bus, au milieu de la foule, et nous pouvions sélectionner nos véhicules.  Ambiance "live" donc avec ce précédent système, qui nous mettait dans le bain des compétitions. Changement de décor pour le troisième opus, puisque nous nous retrouvons sur un fond en relief avec une reproduction lointaine de Battersea, et des menus flottants en forme de triangles qui s'ouvrent et se déplient avec un petit bruit systématique. Bien plus classique, même si ceux-ci demeurent relativement bien réalisés et finalement agréables à l'utilisation. Les menus gagnent donc en sobriété, simplicité et apportent des effets dynamiques supplémentaires, l'efficacité quant à elle est discutable, et sera aux goûts de chacun.

Une charmante voix nous informe que nous pouvons personnaliser notre nom de joueur en le sélectionnant parmi une liste prédéfinie. Vous ne trouverez peut-être pas le vôtre, mais l'auteur du test qui n'a pas un nom extrêmement commun a pourtant réussi à trouver le sien. Petit plus donc, car ce nom sera ensuite utilisé de temps à autre dans les menus par la voix enregistrée du jeu, qui vous expliquera quelques petites subtilités sur les courses ou défis à réaliser. Il est toujours sympathique d'entendre son prénom dans le cadre du jeu.

Première course et première sélection de véhicule. Nous commençons avec un choix limité, normal, mais la liste paraît assez importante et permettra d'essayer un bon nombre de voitures dans chacune des catégories, bonne impression donc. Toutefois, petit bémol : chaque véhicule est caractérisé par un nombre de points de bonus distinct, correspondant aux points que vous obtiendrez lorsque vous remplirez les conditions de ce bonus durant la course, et chaque véhicule nouvellement gagné a davantage de points que les précédents. En soi, cela peut paraître une bonne chose, sauf qu'en pratique, vous choisirez souvent instinctivement le dernier véhicule en date pour gagner un maximum de points, et finalement arriverez à la fin du jeu sans jamais avoir essayé les premiers véhicules du jeu, dommage.

Premier lancement de la course, nous y sommes. La modélisation des véhicules pendant le chargement est parfaitement réalisée, et nous jouissons toujours d'un petit zoom avant/arrière limité pour admirer le travail. Et heureusement qu'il est là, car vous allez avoir tendance à l'utiliser à outrance. En effet, les temps de chargement sont longs, surtout à une ère où des efforts considérables ont été faits sur ce point dans les derniers jeux vidéo. Difficile donc d'accepter de patienter une dizaine de secondes pour accéder au pré-menu de la course, surtout en sachant que le DiRT Tour compte 175 courses. Mais au-delà même des temps de chargement situés pré-courses, les pires sont sûrement ceux situés à la fin. En effet, lorsque vous finissez une course, vous marquez des points pour augmenter votre niveau de réputation de pilote et débloquez des véhicules/teams dès que vous passez au niveau supérieur. Un écran s'affiche alors vous indiquant votre gain, et un mystérieux chargement s'effectue alors, pouvant mettre quelques secondes avant de vous redonner la visualisation du menu de sélection des courses. De même, certains chargements du jeu peuvent parfois subir des bugs et vous afficher une page blanche au lieu des habituelles animations. En somme, ils ne sont pas au point et nécessiteraient d'être réduits en terme de temps, encore une fois au vu du nombre de courses dans le jeu.

Vous aurez tout loisir de visualiser l'intégralité du véhicule

Première découverte aussi à notre arrivée sur le DiRT Tour, ce sont les musiques et interludes du jeu. Lorsque vous vous rendez sur la page Facebook du jeu, vous apercevez une liste d'une cinquantaine de chansons composant la BO et pouvez penser qu'il y aura donc du choix dans la bande-son. Pourtant, chose plus qu'étrange, ce sont systématiquement les mêmes musiques que vous entendrez par la suite lorsque vous découvrirez davantage le jeu, répétitives et lassantes. Mélange de rock alternatif/new wave par moments, plus pop rock à d'autres, relativement hétéroclite, mais des musiques déjà utilisées pour certaines dans d'autres jeux. Vous pourrez éventuellement les apprécier dans les menus intermédiaires lorsqu'elles sont chantées, mais peinerez davantage avec les instrumentales qui s'en inspirent. Peu de variations rythmiques et trois/quatre tonalités, c'est un peu ennuyeux. Nous aurions apprécié quelque chose de plus convivial et jovial, et tant qu'à aller dans le rock/punk rock, pourquoi ne pas mettre du Offspring, Alien and farm ou Wheatus par exemple, qui auraient pu nous émoustiller davantage avant d'appuyer sur le champignon. Cela reste une question de goûts, donc difficile à juger, pour autant nous pouvons affirmer que les musiques sont selon nous mal choisies et font davantage ambiance de salle d'attente que musique entraînante. Pour faire patienter le joueur pendant les chargements que nous venons de vous détailler juste avant, vous comprendrez donc aisément pourquoi cela ne passe pas vraiment bien.

Bilan de nos impressions sur les dix premières minutes du jeu : certains changements opérés sur les menus discutables pour ceux ayant fortement apprécié ceux du précédent volet, mais ils demeurent agréables et sympathiques de par leur sobriété et leurs effets dynamiques. Une musique plus que passable, des temps de chargement longs, mais malgré tout une modélisation du véhicule appréciable et un petit bonus de personnalisation de profil remarqué. Sentiment plutôt mitigé pour un début, nous attendons de voir la suite.