Call of Duty: Black Ops III : Le rouleau compresseur Call of Duty revient (encore), pour la onzième année consécutive, et il fait comme toujours très mal.
En plus de la campagne solide, accompagnée de quelques « bonus » très loin d’être négligeables quant à la durée de vie et au plaisir de jeu, l’expérience solo peut aussi se poursuivre dans le mode Zombies. Sur la carte Shadows of Evil, il est ainsi possible de se frotter à des vagues de morts-vivants. L’objectif premier est simplement de survivre le plus longtemps possible, mais la vraie finalité est de percer tous les secrets d’une map scindée en différentes zones, afin de lever le voile sur le mystère du lieu.
Avec une telle exigence, Shadows of Evil va ravir les amoureux du genre.
Cette fois, le décor change du tout au tout, pour nous plonger dans les années 1940, avec un arsenal forcément adapté à l’époque, quoique. Très vite, nous avons accès à différents bonus, comme une transformation temporaire en un monstre digne du Darkness du comics du même nom, et surtout des Bubblegum donnant des atouts temporels ou définitifs. Il faut cependant payer chacune des nouvelles armes et chacun des autres suppléments en partie, et même l’accès à de nouvelles zones, en échange de points gagnés en éliminant des zombies. D’autres bonus, comme une mort instantanée des adversaires ou un multiplicateur de points, peuvent toujours être obtenus sur certains cadavres. Ce mode complet prend bien sûr toute sa dimension en multijoueur coopératif, jusqu’à quatre, où l’alchimie et la complémentarité des activités des joueurs sur la carte renforcent clairement le fun et le rythme, des qualités autrement presque absentes en solo.
Shadows of Evil a des défauts évidents, surtout un d’ailleurs : sa difficulté. Qu’il est difficile de survivre après la septième ou huitième vague pour des joueurs de niveau correct. La force des adversaires grimpe trop vite, et ne laisse pas le temps de prendre ses marques, ni même de gagner assez d’expérience pour permettre à notre personnage de débloquer de nouveaux types d’arme ou de bubblegum. L’autre souci vient de la complexité de la carte. En effet, difficile de saisir clairement tout ce que comporte celle-ci, surtout avec des hordes de zombies sauvages à nos trousses, et il faudra donc d’innombrables parties pour faire avancer le « scénario » de ce mode aux innombrables secrets.
Mais finalement, est-ce un mal ? En effet, avec une telle exigence, Shadows of Evil va ravir les amoureux du genre, capables de passer des heures rien que dans ce mode entre amis, qui auront largement de quoi assouvir leur soif de surprise, de tension et de mystères. Il est cependant clairement dommage que la difficulté ne soit pas un poil sous-dosée pour permettre aux nouveaux arrivants de s’approprier plus vite ne serait-ce que le début de l’expérience, sans mourir systématiquement au terme de trop courtes minutes.
Commenter 43 commentaires
Et sur pc cest le désert
Bon dans les plus le mode zombie je suis vraiment pas fan
Et 18 ayant fait la bêta, je suis étonné.
Attentat dans l’aéroport, évasion de prison soviétique, mort de ghost et il y en a tellement...
Alalala je vous aime, continuez comme ça, jusqu'à votre disparition
Plutôt que de lancer des piques qui ne font rien avancer, il aurait été intéressant que tu nous parles des bugs et sur quelle version les as-tu rencontré. Pour information le test a été réalisé à partir d'une version PS4.
Je pense pas être le seul a trouver le jeu fade. Le solo c'est COD.
Seul le mode zombie pour donner un peu de profondeur au jeu .