Assassin's Creed Syndicate : De l'autre côté de la Manche, dans la capitale industrielle de la Perfide Albion, Assassin's Creed Syndicate vous transporte en 1868, sous le règne de la Reine Victoria. Londres est aux mains des Templiers, saurez-vous la sauver ?
Pourtant, il serait dommage de rester sur cette mauvaise impression. Car Assassin's Creed Syndicate est beaucoup plus profond que ça : assez rapidement dans l'aventure, vous ferez l'acquisition du grappin qui sert également de tyrolienne. Et rien que ce détail va vous changer la vie ! Imaginez tout simplement pouvoir (presque) vous balader rapidement d'un bout à l'autre de la carte, assez grande, en un clin d'œil. Eh bien, vous pouvez désormais vous éviter la laborieuse ascension d'une tour ou un long détour entre deux toits. Une simple pression sur la gâchette droite de la manette et vous voilà navigant à l'envi. Grisant. Si le parkour a encore été fluidifié, surtout dans les descentes, quelques soucis de navigation demeurent dans l'assistanat forcé (exemple : être bloqué par un petit obstacle imprévu par la course), quand ce n'est pas l'ergonomie qui se veut illogique (devoir monter un muret situé en hauteur pour descendre en contrebas sans pouvoir descendre directement...).
Mais rassurez-vous, ce n'est pas la seule chose intéressante dans Assassin's Creed Syndicate, bien au contraire ! Cet opus voit le retour du sifflement - grand absent d'Unity pour des raisons obscures - pour attirer les gardes vers vous, il voit également le retour des enquêtes criminelles, le fait de pouvoir kidnapper vos adversaires et surtout l'apparition de façons très particulières d'assassiner vos cibles. En effet, lors des séquences principales, trois icônes différentes apparaissent sur la carte : la première donne le plus souvent accès à un assassinat unique - les vétérans de la série seront ravis de voir qu'un élément propre aux assassinats du premier opus de la saga a été implémenté de nouveau dans Syndicate, ouvrez l'œil ! -, la seconde à une façon plus simple d'accéder à votre cible, tout en restant indétectable, tandis que la dernière permet de bénéficier d'un soutien lors des éventuelles phases de combat, très utile pour faire le ménage avant d'entrer dans le vif du sujet. Évidemment, vous pouvez passer outre ces aides et foncer directement à l'objectif.
Dernier petit ajout, et non des moindres, au vu de la quantité de miles que vous allez parcourir : les calèches. Autant vous prévenir de suite : la maniabilité est immonde. Ces dernières sont des caisses à savon et joueront plus avec vos nerfs que vos ennemis. De plus, n'oubliez pas que vous êtes en Albion, ce qui implique la conduite à gauche ! Mais vous apprendrez assez rapidement - et après de nombreux essais infructueux - à contrôler votre "bolide" un peu mieux. Si vous n'y arrivez pas, il y a toujours une amélioration ou deux à acheter pour améliorer la conduite, mais ne vous attendez pas à une évolution drastique. La conduite est franchement mauvaise, c'est bien dommage. Mais nous sentons bien que les développeurs en étaient conscients en ne mettant pas de dégâts sur votre véhicule lors des trajets dits "normaux" - en dehors des poursuites où vous devrez anéantir vos ennemis, donc.
Et nous arrivons à un autre problème du jeu : sa trop grande facilité. Le système de combat a encore changé et, même s'il reste quand même moins rigide et frustrant que celui d'Unity, en devient par ce fait limite trop simple : un seul ennemi à la fois peut vous attaquer, le timing des contres est hyper permissif (c'est limite s'il n'attend pas que vous appuiyez sur la bonne touche), et si vous avez les bonnes améliorations, les combats peuvent se régler en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire... Les seuls gardes qui risquent de vous poser problème sont sans aucun doute les policiers ; leur jauge de points de vie et leur férocité, couplées au fait qu'ils vous infligent des dégâts considérables à chaque touche, vous feront très rapidement regretter d'avoir osé vous frotter à eux. Malgré tout, une simple bombe fumigène suffit largement à s'en débarrasser. Trop facile. Pour la durée de vie, comptez entre 15 et 20 heures en ligne droite avant de voir l'ultime séquence (il y en a neuf) et de découvrir le fin mot de l'histoire. En considérant que le jeu fait l'impasse sur le multi et se rattrape sur le solo en proposant plusieurs missions annexes, vous aurez de quoi faire.
Commenter 25 commentaires
il a l'air pire que AC unity
Et que la conduite sera corrigée.
Gamekult n'a pas été aussi gentil (5/10). Et au vu de ma décéption de MGS V (alors que les autres médias mettaient des notes de dingues), j'ai plutôt tendance à les croire.
Gamekult est aussi le site qui avait noté Beyond two soul 5/10 ...
Concernant Metal gear solid 5 , moi j'ai bien apprécié et je trouve que le jeu mérite amplement un 17/20 donc c'est aussi une question d'appréciation personnel parfois ...
Assassin creed ne semble pas prendre trop de risque , si tu as aimé les anciens tu devrais apprécier sans être émerveillé
Quand on sait leur politique de boycott envers les sites qui donnent des avis qui ne leurs plairaient pas .
Avec l'entrée à l'actionnariat de Bolloré ça risque de ne pas s'arranger
Il n'y a personne à croire ! C'est comme une critique de ciné, ce n'est pas parce qu'un mec a trouvé un film mauvais que toi tu ne vas pas aimer, et inversement. Chacun son avis sur le sujet, le mieux étant de te faire le tiens si tu aimes déjà la série à la base.
Et ? Ca veut dire ? Que leur test n'était pas bon pour autant ?
C'est pas parfois c'est TOUJOURS personnel.
Et pourtant... Crevette qui test toujours les jeux AC chez Gamekult n'a pas aimé cet épisode alors qu'il avait bien apprécié Unity. Tu peux toujours être déçu ou agréablement surpris par un jeu qu'une autre personne a aimé ou détesté. C'est ce qu'on appelle avoir son propose avis.