TEST - Hitman : notre avis après l'épisode à Hokkaido, une fin de saison qui laisse un goût amer

IO Interactive nous avait laissés en 2012 avec le très bon Hitman: Absolution qui marquait un tournant dans l'histoire de l'Agent 47, sa relation avec Diana Burnwood et l'ICA. Quatre ans après, le célèbre tueur chauve et froid fait son retour sur PC, PS4 et Xbox One dans un format un peu particulier.

En effet, Square Enix, éditeur du jeu d'infiltration, a décidé de sortir Hitman par épisodes. À l'heure actuelle, seuls les quatre premiers épisodes sont disponibles. Même si le jeu est encore loin d'être complet, ces quelques missions permettent déjà de se faire un premier avis sur ces nouvelles aventures de 47, même si l'appréciation sera revue après la sortie des autres épisodes. Alors, Hitman est-il un incontournable de l'infiltration moderne ? Voici un début de réponse dans ce test.

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Note : test réalisé à partir d'une version PS4.

IO Interactive a décidé pour ce nouvel épisode de raconter les origines de l'Agent 47, ou du moins sa première rencontre avec Diana Burnwood et l'Agence. Des thèmes encore jamais abordés dans un épisode de la série et qui permettent de faire le lien entre son réveil en Roumanie et ses premiers contacts rendus célèbres dans le premier jeu de la licence.

Les graphismes de Hitman ne sont clairement pas un point fort du jeu.

Cependant, le format épisodique de Hitman ne fait que poser les bases du scénario, qui s'annonce tout de même très intéressant. L'ambiance fait indéniablement penser aux précédents volets, avec des organisations secrètes adeptes de l'assassinat, des personnages intrigants et surtout un méchant à la gueule cassée qui risque fort de donner du fil à retordre à 47. Mais pour que cela se confirme, il va falloir attendre la suite des évènements et donc prendre son mal en patience.

Concernant la qualité graphique du jeu, Hitman Absolution utilisait le Glacier Engine, un moteur de jeu créé par IO Interactive pour le premier volet de la série, et c'est encore une fois le cas. Mais ici, la partie technique n'est clairement pas éblouissante, le jeu souffrant surtout d'un aliasing très prononcé et de textures qui font vraiment tiquer les yeux, notamment au niveau des chevelures. Toujours techniquement parlant, le titre offre une distance d'affichage impressionnante, avec de très nombreux PNJ affichés en même temps à l'écran sans aucun ralentissement, et il est clair que la prouesse est à souligner. Mais le parti pris esthétique risque d'en rebuter plus d'un, avec des couleurs fades, ternes et tristes, même la mission se déroulant à Paris pendant un défilé de mode n'arrive pas à éblouir la rétine. Au moins, cela reste raccord avec la froideur de l'Agent 47, mais d'une manière plus générale, les graphismes de Hitman ne sont clairement pas un point fort du jeu.

Enfin, un petit mot sur la partie sonore, qui propose des doublages en anglais (avec des sous-titres en français) de très bonne qualité, notamment pour les personnages principaux (47, Diana). Le jeu d'acteur est bon, les quelques musiques sont elles aussi de bonne facture, mais très en retrait pendant une partie, et la partie sonore se retrouve aussi froide que les graphismes. Restent les bruitages, qui sont souvent bien réalisés, même si certains (comme les bruits d'eau) ne semblent pas très réalistes.