TEST - Final Fantasy XIII-2 : retour en arrière

Les aventures des l'Cies connurent un happy end quelque peu mitigé : Coccoon fut sauvé grâce aux sacrifices de Fang et Vanille. Serah et Dajh purent rejoindre les leurs puisque la défaite d'Orphan permit de briser leur cristallisation, mais un détail clochait... Serah fut persuadée d'avoir enlacé sa sœur, Lightning, de l'avoir vu sourire et même d'avoir reçu sa bénédiction pour qu'elle se marie avec Snow, mais apparemment : elle fut la seule à s'en rappeler. Pensant avoir vécu un rêve, Serah fond en larmes et abandonne tout espoir de revoir sa sœur.

Caius marque le retour du bad boy qui a de bonnes raisons de l'être.

Trois ans plus tard, Serah fait un rêve étrange : Lightning se retrouve dans une ville inconnue, dans un monde qui semble être à l'écart de tout, et affronte un homme en armure noire. Au beau milieu de cet affrontement, un jeune homme tombe littéralement du ciel et est sauvé in extremis par Lightning. Elle charge alors ce garçon nommé Noel de retrouver sa sœur, Serah, afin qu'elle puisse l'aider à rétablir l'ordre dans le tissu temporel. Réveillée en sursaut par le bruit de coups de feu et de cris, Serah accourt au beau milieu de la plage de Néo-Bodhum qui fut prise d'assaut par des bêtes sauvages qui apparaissaient de nulle part. Alors qu'elle se faisait attaquer par l'un des insectes géants, la petite sœur de Lightning fut sauvée par Noel, le même garçon que Serah a vu en rêve...

Noel, le dernier homme venu du futur.

Voilà un scénario qui fait plaisir à voir puisque la première crainte qui nous parcourait l'échine en insérant le disque dans notre console était de retrouver une histoire totalement gnan-gnan un peu comme celle de Final Fantasy X-2. Fort heureusement, le pitch de départ, même s'il n'est pas le plus original qui soit, donne tout de suite le ton de l'aventure : Retour vers le Futur s'invite chez Square Enix pour des manipulations temporelles à gogo avec paradoxes et failles à tire-larigot. Du coup, Final Fantasy XIII-2 impose très rapidement sa différence avec son prédécesseur : là où FFXIII nous obligeait à suivre les (très) longs dédales de son histoire, FFXIII-2 laisse le joueur maître de son évolution quasiment dès le début de l'aventure. En revanche, le noyau du système est un peu inhabituel : là où tout le monde s'attendait à un retour à la bonne vieille carte du monde ou un Gran Pulse élargit 10 000 fois, FFXIII-2 dispose d'un concept appelé le "Cœur de l'Histoire" qui nous permet de voyager entre les lieux et les époques via une sorte... de stage select. Oui, nous nous croirions presque dans un Mario Bros. Une fois la surprise passée, nous nous rendons rapidement compte que les développeurs nous proposent là un système à "liberté fermée" : comprenez par là que les joueurs pourront accéder à de nombreuses zones différentes, mais qu'à chaque fois un élément viendra bloquer leur progression puisqu'une action importante dans une zone précédente n'aura pas été menée à son terme. Finalement, quand nous y réfléchissons, avons-nous déjà eu affaire à un JRPG qui offrait une totale liberté comme celle que nous pouvions avoir dans un Baldur's Gate ou un Morrowind ?