Enslaved: Odyssey to the West : Une bombinette pleine de charme que ses quelques défauts n'arrivent pas à gâcher.
Inutile de se le cacher, Enslaved: Odyssey To The West ne brillera pas par l'originalité de son gameplay.
Reprenant le meilleur de différentes franchises, le titre de Ninja Theory a en revanche pour mérite d'être bon et jouissif en tout point. Tout d'abord, les phases de plateformes sont fortement inspirées de l'excellent Uncharted 2: Among Thieves, certaines séquences risquent d'ailleurs fort de vous rappeler de bons souvenirs. Sauter, s'agripper, réfléchir, explorer les zones annexes pour récolter des tech-orbes supplémentaires, tout un programme.
Seul regret de notre part de ce côté, un seul bouton est assigné à toutes les actions. Que ce soit pour sauter au dessus d'un vide, passer pas dessus un obstacle, s'agripper à une nouvelle prise, une simple pression sur la même touche et un tout aussi facile coup de joystick en direction de la zone a atteindre pour réussir son coup. Ainsi, impossible de mourir et par conséquent de se voir compliquer la tâche, une légère déception.
Deuxième phase de jeu, le combat. Armé de son bâton, Monkey pourra effectuer différents combos en usant des coups rapides ou des coups puissants. Malheureusement, la palette d'attaques est très limitée, mais étrangement, aucune ou tout du moins peu de lassitude se fait ressentir et l'intensité de l'action reste prenante et jouissive. Un bouclier se rechargeant automatiquement viendra accroître notre défense, et l'esquive est parfois cruciale pour parvenir à bout de robots. Lors de l'élimination d'un ennemi de fin de vague à l'aide d'un coup rapide, un finish-him brutal viendra conclure l'affrontement dans un flot d'huile et de débris de métal.
Mais avant de foncer dans le tas, il sera possible d'opter pour une petite tactique. Il est ainsi possible de commander Trip à distance et de lui demander d'attirer l'attention sur elle en usant de sa libellule, qui ne sert qu'en dehors de cette configuration qu'au repérage automatique lors de la découverte d'une zone. Les ennemis distraits, il sera plus facile de se rapprocher avant de finalement commencer le combat avec un bon coup dans le dos. De même, il sera possible d'attirer nos adversaires en criant afin de permettre à Trip de se rapprocher de nous.
Autre aspect inattendu du bâton, il peut servir de lance-plasma blessant nos ennemis à distances ou encore de lance-charges électriques pour immobiliser les robots les plus faibles durant quelques secondes, et ce, même s'ils sont équipés d'un bouclier. Là encore, nous aurions aimé une plus grande variété dans le type de munitions, vraiment trop limité. Petite frustration à noter au passage, nous aurions tant aimé pouvoir ne serait-ce qu'un très court instant commander la moto de Monkey, mais malheureusement, ça n'a pas été le cas.
Une dernière phase de gameplay viendra pimenter le tout. Lors de certaines séquences, nous pourrons user de notre nuage (Son Gokū n'est donc vraiment pas loin) pour explorer une zone limitée, combattre un boss peu commode ou encore aider Trip à accéder à un endroit voulu. Oui, car pour ceux qui ne l'auraient pas compris, notre amie a beau être très charmante, elle fait office de véritable boulet au sens propre du terme, que nous devrons traîner sur notre chemin sous peine de nous voir détruire la cervelle par notre couronne d'esclave.
L'HUD (Head up display, les informations affichées à l'écran) est lui parfaitement réussi, car complètement intégré au scénario et passant très bien sur notre écran. Les différentes indications affichées correspondent en effet à des éléments que Trip a décidé de communiquer à notre cerveau par le biais de la couronne. Autre détail à noter, certains adversaires ont une icône au dessus de leur tête représentant une flamme, un éclair ou une cible, signifiant respectivement que si l'ennemi venait à être éliminé par nos soins, nous pourrions nous en servir comme projectile explosif à courte portée, pour paralyser temporairement des ennemis à proximité ou lui piquer sa Gatling.
Finalement, des tech-orbes rouges sont éparpillées à travers les différents niveaux, et leur collecte s’avérera cruciale. À partir du menu, nous pouvons les échanger contre diverses améliorations visant à booster notre santé, notre bouclier, notre bâton et nos compétences de combat.
Commenter 21 commentaires
Lire la news : TEST - Enslaved: Odyssey To The West
Je retiens en particulier le volume sonore mal normalisé, en particulier sur quelques scène de l'avant-dernier chapitre. Impossible d'y entendre les dialogues, seul un chuchotement de fond montre qu'ils sont pourtant présent. Quelques bugs de collisions aussi (pas mal de murs invisibles imprévus, et surtout un bug lors du puzzle initial du chapitre 12 m'empêchant de sauter d'une plate-forme à l'autre - il m'a fallu recommencer le niveau pour passer). Ce n'est pas grand chose, mais c'est plutôt dommage de le constater.
Également fortement manquant : le scénario. Certains niveaux sont parachutés sans vraiment de transition et on ne sait pas pourquoi on est là. De même, on découvre des éléments clé de l'histoire parfois en plein milieu de chapitres, dans la discussion des personnages, sans aucune autre présentation : on a l'impression que seuls eux connaissaient ces « détails » et qu'ils étaient pris pour acquis, alors qu'aucune introduction n'en a été faite au joueur. Ma foi.
Encore une fois, en dehors de ça, il est très plaisant. Personnellement, je recommanderais de tenter l'aventure
Trés bon test !
Ça c'est du Unreal Engine tout craché ! Il y a le même défaut dans les jeux qui l'utilisent comme moteur graphique comme dans Gears of War , Unreal Tournament III et Bioshock pour ne citer qu'eux et franchement pour ma part c'est vraiment chiant ! Heureusement qu'à coté les graphismes sont correctes
Dommage pour la durée de vie j'aurai aimé qu'elle soit supérieur au 10H et le scénario aurai dû être mieux approfondi !
Grâce à ce test désormais il re-m'intéresse beaucoup ! Sans doute en occasion plus tard ou en import pas chère pour goûter à son charme
PS : Je l'ai essayé chez un pote sur PS3 et chez mes cousins sur Xbox 360 quelques heures en tout et j'ai bien aimé ses musiques et son gameplay et l'univers du jeu !:P
+1. La démo, c'est à double tranchant. Pour moi, ce jeu est tombé du côté qui coupe : j'aime pas.
Le platinum s'est quand un jeu atteint la barre symbolique du million d'exemplaires enfin je crois.
Et vu le flop qui fait , j'en doute fortement qu'un jour il pourrai passer en platinum malheureusement
je pense qu'une suite et envisageable une peu être qui raconte les début de monkey ou de trip ... ou une suite avec plus d'info ... sa serai vraiment cool
Ninja Theory on dit récemment qu'il y a de trés forte chance pour qu'un Enslaved 2 voit le jour