Dishonored : Et prenez rendez-vous avec lui. Cela vaut le détour.
De loin, Dishonored fait énormément penser à la franchise BioShock. Il en reprend d’ailleurs l’ambidextrie du personnage principal. Concrètement, la main droite – assignée à la gâchette droite – est automatiquement équipée de l’épée tandis que la main gauche – assignée à la gâchette gauche – dispose de tout le reste de l’arsenal (arbalète avec plusieurs types de munitions, pistolet, grenades, pièges… et pouvoirs), en sachant que quatre raccourcis peuvent être programmés. Signalons aussi la présence de potions pour ne pas succomber et recharger son mana ; et d’argent pour acheter divers objets. Du classique en somme. Heureusement, il y a beaucoup d’exotisme.
Point de vue gameplay, Dishonored se situe dans le haut du panier.
Aidé par quelque chose qui le dépasse, Corvo dispose de compétences surhumaines. Pêle-mêle, il est capable de déclencher une tornade, voir à travers les murs, se téléporter (probablement le plus utile), invoquer des rats, stopper le temps ou encore contrôler les ennemis. Comme les développeurs n’imposent – presque rien -, libre à nous de les débloquer, ou non. Elles sont toutes accessibles après le prologue et pour les acheter, il faut récupérer des Runes (ou pas…). Aussi, il existe des Charmes d’Os disséminés dans les environnements. Une fois équipés (trois maximum), ils procurent des effets passifs (exemple : augmenter la vitesse des attaques).
Vu comme cela, vous allez penser que Corvo est beaucoup trop puissant, mais les apparences sont trompeuses. Car si, dans les grandes lignes, Dishonored est linéaire (remplir successivement des missions), en substance, la structure ne l’est pas. Lâché comme un gibier dans une savane remplie de lions, le joueur doit plus ou moins se débrouiller pour parvenir à ses fins - et à la fin. Sans carte, sans radar et avec une vue pas forcément pratique pour l’infiltration. Paradoxalement, il est parfois très assisté (les objectifs, quels qu’ils soient, sont toujours indiqués).
Point de vue gameplay, Dishonored se situe dans le haut du panier. Dans l’ensemble, les commandes répondent plutôt bien et l’interface, au global, est assez intuitive (notamment la roue pour les aptitudes). Tout juste pourrions-nous pointer du doigt les combats au corps-à-corps (collisions parfois aléatoires alors que les rixes ne manquent pas de piment), le système pour jeter un coup d’œil depuis un mur (à ce titre, il est superfétatoire et aurait dû s’inspirer de celui de Deus Ex: Human Revolution – encore une influence) et l’utilisation difficilement maîtrisable du point de chute de la téléportation.
Commenter 11 commentaires
alors que pour le live d'une heure, il déplaisait à moitié ^^
au final ce jeu est unanimement un excellent jeu
Parce que Skyrim avec toutes ses quêtes avait de bonnes centaines d'heures...
Tu sais à peu près combien de temps faut il prendre pour finir la mission principale et la majorité des quêtes secondaires ?
mais le titre offre plusieurs fins (dit par mediagen), et surtout tu as vraiment la possibilté d'aborder les missions par différent moyens.