Tomb Raider (2013) : Lara is back !
Côté ambiances, Crystal Dynamics a utilisé l’île de manière optimale, afin de nous offrir une multitude d’environnements différents (montagne enneigée, grotte délétère, forêt étouffante, bunker cradingue, etc.) alors que l’unité de lieu ne change jamais. C’est d’autant plus vrai que l’unité de temps, elle, varie en fonction des séquences (climat, heures). Le but est évident : éviter les éventuelles répétitions et rendre la nature plus vivante et, par extension, davantage hostile (merci la faune). À ce sujet, les sons participent pour beaucoup à ce sentiment d’oppression, induit d’une plongée en terre inconnue. La voix d'Alice David, quant à elle, est douce comme un vent revivifiant.
Il y a un élément primordial dans Tomb Raider : la survie
Passée cette forme des plus généreuses, que reste-t-il du fond ? Pour faire simple, Tomb Raider est autant une quête de soi – celle de Lara en l’occurrence - qu’un jeu d’action/aventure, dans la pure tradition de ses ancêtres, nanti d’un gameplay se nourrissant des ténors du genre. Jusqu’au générique de fin, il cumule plusieurs ingrédients – infiltration, plateforme, exploration et gunfights -, laissant peu de place à l’ennui et encore moins au répit. De temps à autre, il arrive qu’un relent d’Uncharted pointe le bout de son nez, quand les situations à la limite du too much forcent Lara à courir à vive allure pour échapper à un destin tragique. Dans ces moments-là, les meilleurs alliés se prénomment rapidité, timing, précision et QTE (Quick Time Event).
Néanmoins, la comparaison avec les quêtes pétaradantes de Nathan Drake s’arrête là. Pourquoi ? Parce qu'il y a un élément primordial dans Tomb Raider : la survie. Déjà, elle se matérialise par un système basé sur l’expérience et donnant accès à de multiples compétences, rangées selon trois catégories (Survivant, justement ; Chasseur ; et Castagneur) et autant de niveaux (Novice ; vétéran ; spécialiste). Cela permet, en quelque sorte, de personnaliser sa Lara (exemples : plus efficace en combats ou plus habile à la chasse), en sachant que le but est de toutes les débloquer. Les points d’aptitude s’obtiennent de mille-et-une façons (trouver des trésors, avancer dans l’histoire, tuer des ennemis, etc.).
Dans le même ordre d’idée, l’arsenal - qui se récupère au fur et à mesure - peut être amélioré en ramassant des matériaux (sur les corps des proies, humaines comme animales). C’est un ingrédient essentiel, étant donné que le nombre d’armes est volontairement limité (un arc, un pistolet, une mitraillette, un fusil à pompe et un piolet). Autrement dit, la marge de progression est assez énorme et relativement libre (rien ne vous oblige à rendre une pièce d’équipement plus redoutable), en sachant qu'il faut obligatoirement passer par des camps pour devenir plus fort. Encore une fois, il s’agit de titiller la réalité le plus possible.
Commenter 21 commentaires
Du spectacle avec un grand S
Une héroïne avec un grand H
Une richesse avec un grand R
Je m'attendais a un jeu de mot .. genre L A R A et dans les moins C R O F T
+1
Par contre, "les rares bugs" dans les moins, cherche la petite bête^^.
Belle plume monseigneur Saint Pitch.
Fallait bien trouver des défauts quelques part quand même