Tomb Raider (2013) : Lara is back !
En ce qui concerne les gunfights, ils proposent peu ou prou la même chose qu’un TPS digne de ce nom. Outre une prise en mains fluide (le spectre d’Uncharted est encore là), les couvertures assurent leur rôle de protection, bien que le fait qu’elles soient automatiques rend l’expérience un peu trop assistée (elles ne s’activent qu'en présence de méchants). L’intelligence artificielle fait ce qu’elle peut pour nous mener la vie dure, même si sa propension à foncer dans le tas bêtement n’aide pas vraiment à pimenter les rixes et encore moins à les rendre palpitantes. Fort heureusement, l’approche infiltration – parfois possible – pallie plutôt bien ce petit défaut, en invitant un peu de tactique dans ce monde de brutes ; tandis que les phases au corps-à-corps ne manquent pas de punch.
Lara Croft est bel(le) et bien la seule à souffrir…
Pour voir le bout de Tomb Raider, comptez une bonne douzaine d’heures, sans foncer tête baissée et sans trop forcer sur la recherche de l’ensemble des objets (journaux, reliques, géocaches). Pour tout terminer à 100 %, il va falloir s’employer, car l’île recèle d’activités, entre les tombes à fouiller et les défis ponctuels à relever (brûler x drapeaux, cueillir x fleurs, allumer x statues, etc.). Afin de motiver les moins téméraires, Crystal Dynamics a eu la bonne idée de vous fournir un supplément de réponses à chaque pourcentage accompli, en sus du gain d’expérience non négligeable.
Nonobstant sa richesse intrinsèque, le reboot édité par Square Enix est loin d’être un challenge immense. Bien au contraire. Même dans la difficulté la plus haute, les plus aguerris d’entre vous n’auront pas trop de mal à survivre. Le constat est similaire sur les rares énigmes ponctuant l’expédition insulaire, quelles qu’elles soient (secondaires ou directement liées à l’intrigue principale). C’est dommage, surtout pour les fans de la première heure puisqu'ils étaient obligés de se remuer les méninges à chaque pièce du puzzle (à tort ou à raison). Au final, Lara Croft est bel(le) et bien la seule à souffrir… Soit le quotidien d'un martyr prêt à ressusciter.
Commenter 21 commentaires
Du spectacle avec un grand S
Une héroïne avec un grand H
Une richesse avec un grand R
Je m'attendais a un jeu de mot .. genre L A R A et dans les moins C R O F T
+1
Par contre, "les rares bugs" dans les moins, cherche la petite bête^^.
Belle plume monseigneur Saint Pitch.
Fallait bien trouver des défauts quelques part quand même