TEST- Project CARS - Êtes-vous prêts à simuler ?

D'entrée de jeu, une petite cinématique nous rappelle les points forts du titre et donne le ton concernant les bolides que nous serons amenés à piloter, leur modélisation et les effets graphiques à attendre. Nous arrivons sur les menus du jeu et, après la sensation de chaleur induite par la précédente vidéo, une vague de froid nous parvient. En effet, ceux-ci manquent de couleurs, d'arrondis et possèdent des contrastes qui ne collent pas. Appelez-moi l'ergonome s'il vous plaît... Un bandeau informatif en bas des pages avec des messages minuscules en noir sur un fond gris, d'une, c'est illisible, de deux, cela devient vite agaçant, surtout lorsqu'il empêche l'accès aux sous-menus tant qu'une touche n'est pas pressée. Et ce ne sont pas les champs à remplir, avec une écriture noire sur un fond rouge, qui viendront sauver le tout. Bref, les menus paraissent un peu "cheap", mais soyons optimistes, certains y trouveront peut-être une sobriété sans fioritures.

Concernant le contenu disponible au sein du jeu, c'est open bar !

Passé ce constat, nous pouvons admirer le contenu disponible au sein du jeu, et là, c'est open bar à toute heure ! Plus de 30 circuits, incluant des variantes pour plus de 100 tracés, sont accessibles et proposent de faire chauffer la gomme sur des parcours mondiaux connus des adeptes de courses automobiles : Hockenheim, Nürburgring Monza, Silverstone et bien d'autres encore. Du côté des véhicules nous ne sommes pas en reste non plus, avec plus de 60 bolides allant du kart aux voitures du 24h du Mans, en passant par des Stock-Cars, voitures de légende (comme la Ford Sierra Cosworth), F1, diverses sportives de tous horizons, allant de la Renault Megane RS à la Porsche RUF CTR3, et même des prototypes de la communauté. C'est extrêmement varié, sans être exceptionnel en soi pour autant en comparaison des concurrents existants. En revanche, le gros point fort vient du fait que tout est entièrement débloqué dès le début du jeu et ce pour tous les modes disponibles. En somme, nul besoin d'arriver à un rang 100 pour enfin piloter une Porsche. Ce choix des développeurs permet à tout un chacun d'aborder le jeu selon son niveau et ses envies, sans contrainte particulière. Définitivement un vrai plus, qui enlèvera en revanche une petite part de défi pour qui aime le challenge du déblocage.

Dans les modes de jeu disponibles, nous retrouvons dans un premier temps le traditionnel Carrière. Ce dernier est composé de 8 classes / catégories différentes, sachant que vous pouvez sélectionner celle de votre choix dès le début sans avoir forcément besoin de gravir de quelconques échelons pour y accéder.  Le pilote évolue alors ensuite selon un calendrier de courses / saisons : plus les victoires s'enchaînent, plus le pilote remporte des "badges", permettant d'impressionner des propriétaires d'écuries qui vous invitent alors à rejoindre leurs teams, ou bien à prendre part à certains évènements ou championnats en vous envoyant des invitations. À cela s'ajoutent 3 défis historiques optionnels vous permettant d'atteindre un rang de pilote de Légende si tous remportés, et l'accès au défi Panthéon : De Zéro à Héros, où vous commencez à la dernière classe (8e), au volant d'un kart, et devez gravir les échelons en remportant des victoires pour atteindre le sommet ; Champion en titre, où vous devez défendre votre titre de champion dans la catégorie de votre choix, durant 3 années consécutives ; et Triple Couronne, où vous devez remporter un titre de champion dans 3 catégories sportives différentes. Votre progression est affichée au travers d'un Tableau de bord de Carrière, succinct, mais clair et lisible. Avec près de 200 courses à réaliser, nul doute que vous en aurez pour votre argent...

En plus du mode Carrière, sont proposés le sempiternel Contre-la-montre, le Multijoueur - qui fera l'objet d'une analyse plus loin dans ce test - ainsi qu'un mode Week-end Course Rapide, dans lequel vous pouvez créer n'importe quelle configuration de week-end de course, avec tous les réglages disponibles dans le jeu (véhicule, météo, circuit, etc.) et paramétrables à souhait. Le mode Solo offre quant à lui de nombreux réglages (niveau d'IA granulaire, nombre de tours, véhicules et circuit au choix, options sur les séances d'essais et qualifications, hétérogénéité et nombre d'adversaires, conditions climatiques, etc.). Rien de novateur, mais un panel de possibilités là encore plus qu'honorable. Pour finir, un menu Réseau des pilotes permet de participer à des épreuves communautaires, un aspect fort du titre.