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PlayerUnknown's Battlegrounds

TEST - PlayerUnknown's Battlegrounds : un contre tous, tous contre un

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PlayerUnknown's Battlegrounds (PUBG) : Le phénomène de l'année 2017 passe enfin en version 1.0 sur Steam, et c'est presque du tout bon !

Véritable phénomène de l'année sur PC, PlayerUnknown's Battlegrounds a attendu les derniers jours de 2017 pour passer en version 1.0 et ainsi sortir de l'Accès Anticipé sur Steam. Autant dire que cette mise à jour était particulièrement attendue par les joueurs, qui espéraient enfin avoir des serveurs un peu plus stables et des performances améliorées. Il est donc temps de se pencher sur ce PUBG en version finale.

PlayerUnknown's Battlegrounds

Le principe de PlayerUnknown's Battlegrounds repose sur le Battle Royale, un concept popularisé par Kōshun Takami ainsi que les mangas et films qui en ont rapidement découlé. Ici, 100 joueurs sont propulsés sur une île (Erangel) ou une zone désertique (Miramar), sans équipement, et le but est d'être le dernier survivant. Pas de respawn, la mort est définitive et met fin à la partie.

L'arme dénichée en premier détermine le temps de survie dans PUBG, ce qui donne un côté vraiment frustrant au titre.

Autant dire qu'une fois le pied posé au sol après un saut en parachute, la tension est directement à son paroxysme et les premières minutes, voire secondes de jeu, donnent le ton du reste de la partie. Car la région est remplie d'objets placés aléatoirement, que ce soit des armes blanches, des pistolets, des mitraillettes, des fusils à pompes ou d'assaut, mais également des items de soin et de protection, ces derniers ayant même des niveaux. Un simple casque de moto est niveau 1 tandis qu'un Casque lourd de Spetsnaz est niveau 3, par exemple. Si, après deux minutes de jeu, vous avez toujours un pauvre P92 avec 15 balles de 9 mm, vous n'avez plus qu'à prier pour qu'un joueur ayant trouvé une SCAR-L, un M4A16 avec une lunette x4 ou un S12K ne vous trouve pas. L'arme dénichée en premier détermine clairement le temps de survie dans PUBG, ce qui donne un côté vraiment frustrant au titre. D'ailleurs, soyez prévenus, les termes « frustrant » et « tension » résument parfaitement l'expérience PlayerUnknown's Battlegrounds.

Bien évidemment, rien n'est gravé dans la roche et il y a toujours un moyen de survivre, notamment en abusant de la caméra à la troisième personne (sauf sur les serveurs FPS, bien sûr) pour vérifier les angles, s'enfuir en courant ou même trouver un véhicule avec un peu d'essence pour tenter de trouver enfin un bon équipement dans une zone encore vierge de tout joueur voulant votre mort. Surtout qu'avec cette mise à jour 1.0, le gameplay a grandement gagné en fluidité, notamment avec la possibilité d'enfin escalader des obstacles, donnant une nouvelle dimension verticale à certains environnements clos. Bien pratique pour se cacher sur un rebord par exemple. Concernant la conduite sur terre ou en mer, eh bien, la physique est réussie, elle varie en fonction du véhicule (piloter une moto ou un 4x4 n'est pas pareil) et il faut souvent zigzaguer pour esquiver des tirs lointains. La mobilité est essentielle dans PlayerUnknown's Battlegrounds, pour toutes les raisons évoquées plus tôt, mais surtout parce que la zone de jeu, matérialisée par un cercle bleu, se réduit petit à petit pour regrouper les survivants et provoquer les combats. Au moins, les parties ne durent pas des plombes, et cela offre une dimension stratégique au titre. Faut-il directement foncer au cœur de la zone de sûreté et camper tranquillement, ou rester à la limite pour éviter les combats, au risque de se prendre une balle sur un terrain dégagé ? Il est même possible de tourner en rond avec une bonne voiture si le réservoir est plein, bref, ce mécanisme rend encore plus chaque partie unique.

playerunknown battleground miramar 1.0PUBG reste cependant un jeu de tir où les gunfights sont nombreux, et là, c'est encore une fois la tension qui grimpe à chaque coup de feu. Déjà, parce que les bruitages sont ultra réalistes, puissants et parfaitement spatialisés, mais surtout parce qu'il ne faut pas beaucoup de balles pour abattre un adversaire sans trop de protections. Mais là encore, c'est le jour et la nuit selon votre arme. Clairement, il est presque impossible de faire un bon score avec un pistolet, les tirs étant bien trop imprécis, et le jeu au corps-à-corps est lui aussi à oublier. Reste la poêle qui peut protéger des balles et donc les fusils (à pompe ou d'assaut). Même les habitués des TPS doivent faire attention avec ces armes, qui sont certes efficaces, mais au tir très particulier. Heureusement, plusieurs accessoires sont là pour améliorer la stabilité et la précision, de véritables messies pour les joueurs un peu en galère. À noter, un système de visée assez original est présent et permet de porter l'arme à l'épaule en restant appuyé sur le bouton, ou de passer à la première personne en cliquant simplement, ce qui peut avoir son utilité avec les lunettes ou dans les zones dégagées notamment. Car si PUBG propose dans ses deux cartes plusieurs bâtiments, les espaces ouverts sont légion, surtout sur Miramar qui n'offre presque aucune cachette en extérieur, alors qu'Erangel et ses nombreux arbres permettent quand même de s'en sortir. Esthétiquement parlant, c'est très classique, les décors ne sont pas très variés, mais le tout est soigné, plutôt propre et joli, et les ambiances des deux cartes sont bien différentes.

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