Comment lutter contre la dépression et les TOC ? En faire un jeu.
Si visuellement et musicalement, Neverending Nightmares fait mouche, le reste est loin d'être aussi parfait, en commençant par la jouabilité même. Thomas est lent, très lent, et ne peut pas courir plus de quelques secondes après lesquelles il s'arrêtera, essouflé. Ce rythme est d'autant plus frustrant que les décors sont plutôt grands, mais surtout répétitifs. Le personnage n'a en effet de cesse que de se réveiller de ses cauchemars, encore et encore, pour régulièrement se retrouver dans un lieu très similaire au précédent. Si la symbolique est forte, la jouabilité en prend un sacré coup, et le titre en devient vite lassant.
Le titre n'est essentiellement fait que d'exploration, sans aucune énigme à résoudre.
Et pourtant, Neverending Nightmares est court, très court. En un peu plus d'une heure, le générique de fin pointe son nez, comme une libération de cet enfer. Les plus téméraires (et surtout ceux qui en veulent pour leur argent) pourront tenter de débloquer les deux autres fins, mais la durée de vie n'en ressort pas vraiment grandie. De plus, le scénario laisse perplexe, et si certaines fins sont bien trop évidentes pour les habitués de jeux vidéo ou films traitant de la folie et de troubles mentaux, d'autres manquent de détails et n'apportent aucune réponse.
Les phases d'action sont par ailleurs inexistantes, et les quelques moments où il faudra fuir ne font clairement pas s'exciter le palpitant, si ce n'est lors de la première rencontre d'un Némésis vers la fin du jeu. Le titre n'est essentiellement fait que d'exploration, sans aucune énigme à résoudre.
Commenter 3 commentaires
Mais ça à l'air bizarre quand même !
Par contre ouais c'est pas la fête du slip quand t'y joue hein... Super badant même...