Comment lutter contre la dépression et les TOC ? En faire un jeu.
Clairement, Neverending Nightmares n'est pas un jeu à mettre entre toutes mains. Les joueurs aguerris se tourneront rapidement les pouces, ne trouvant aucun challenge à relever ni aucun jump scare. Le titre de Matt Gilgenbach s'adresse surtout aux joueurs qui, comme lui, souffrent de dépression, de TOC ou d'autres maladies mentales inexprimables.
Car si la jouabilité et le scénario du jeu sont très discutables, l'ambiance oppressante, étouffante et malsaine qui se dégage de Neverending Nightmares représente parfaitement l'état dont peuvent souffrir certaines personnes. Une expérience d'autant plus traumatisante à cause de certains passages choquants, qui misent sur l'effet de surprise, l'hémoglobine à foison et les cris angoissés.
Si l'œuvre vidéoludique de Matt Gilgenbach est loin d'être parfaite, elle est pour l'instant l'une des rares à exprimer aussi clairement et profondément certains troubles mentaux, et n'en reste pas moins une expérience visuelle et auditive des plus terrifiantes.
- Un style visuel original
- Une bande sonore angoissante
- Une représentation crédible de la dépression et des TOC
- Personnage lent
- Durée de vie trop faible
- Scénario discutable
Commenter 3 commentaires
Mais ça à l'air bizarre quand même !
Par contre ouais c'est pas la fête du slip quand t'y joue hein... Super badant même...