TEST - Halo 5: Guardians - Quand Master Chief rime avec masterpiece

Côté multijoueur, avec cet opus, l'objectif pour Microsoft et 343 Industries est de remettre sur le devant de la scène Halo dans la catégorie des FPS compétitifs. Pour ce faire, le mode Arena semble avoir été choisi pour être le mode eSport par excellence, de par sa conception, et les exigences demandées pour fragger comme un champion, avec le moins de morts au compteur possible.

La Warzone est une expérience plus accessible d'Halo.

Le mode Arena , connu de tous les habitués d'Halo, se joue dans des maps de petite taille en comparaison à Warzone, avec deux équipes de quatre joueurs en opposition. Parmi les différents modes disponibles au sein de l'Arena, nous retrouvons Élimination qui se définit par un match à élimination directe où est disposé un drapeau au centre de la map. Afin de gagner, il est possible de ramener le drapeau au sein de votre base, ou bien d'éliminer l'équipe adverse dans sa totalité, chaque joueur n'ayant qu'une vie à son actif. La partie se finit lorsqu'une des deux teams remporte cinq manches. Breakout donne ainsi lieu à des manches rapides qui ne durent pas plus d'une minute trente. Les 1v1 nécessitent réflexes et intelligence dans les déplacements. Les cartes ne sont pas complexes, elles ne se constituent que de trois points de passage principaux avec souvent une verticalité sur deux niveaux. Le plus important dans ces situations est donc de rester attentif à comment se déplacent vos camarades pour pouvoir anticiper l'apparition d'ennemis adverses, et un temps de réaction digne du Spartan que vous êtes.

Le mode SWAT est quant à lui une sorte de "One in the chamber". Toujours en 4v4, vous n'avez qu'un pistolet et le seul moyen de marquer des points est de tirer dans la tête de l'adversaire. La première équipe à cinquante points l'emporte. Tout ceci se déroule sur la map Truth, carcasse d'un vaisseau Covenant. De petite taille, cette carte se différencie par sa complexité, une verticalité toujours aussi présente et ses multiples chemins d'accès, obligeant à être plus attentif à ce que vous entendez, le sound design étant important pour repérer les adversaires. Enfin, nous retrouvons aussi de la Capture de Drapeau, somme toute assez classique. À noter tout de même que la verticalité peut parfois devenir frustrante tant les environnements ou les affrontements sur un seul niveau sont peu nombreux. Le level design incite rapidement à user de toutes les capacités du Spartan, plus particulièrement le smash au sol qui peut s'avérer utile lorsque les ennemis s'agglutinent à un point.

En somme, ce ne sont que quelques exemples des nombreux modes disponibles sur Halo 5: Guardians dans la partie Arena. À cela vient s'ajouter la Warzone qui est une expérience plus accessible du multijoueur d'Halo. Elle met en opposition deux équipes de douze joueurs qui s'affrontent pour le contrôle d'une map. Afin de remporter la partie, vous avez le choix entre éliminer l'infanterie ennemie jusqu'à plus soif et espérer atteindre les 1 000 points, capturer les différentes bases pour engranger des points ou bien s'attaquer aux différents boss, contrôlés par l'IA, plus au moins coriaces. Comme il met en scène 24 joueurs, les maps sont beaucoup plus grandes qu'en Arena et les affrontements montent en puissance au cours de la partie grâce au système Réquisition. Ce dernier permet de cumuler des points et d'ensuite les utiliser pour débloquer de nouveaux équipements ou alors faire apparaître des véhicules de combat tels des tanks ou bipèdes surpuissants. Si nous avions pu regretter que les fusils de précision soient quasiment inutiles en Arena, ces mêmes armes regagnent un peu d'intérêt en Warzone malgré la supériorité encore notable des SMG sur le champ de bataille, le recul étant facile à manier avec ce type d'armes.