TEST - Halo 5: Guardians - Quand Master Chief rime avec masterpiece

Cela fait maintenant huit mois que le Major est revenu sur Terre après les évènements de Halo 4 ; après avoir défait le Didacte qui projetait de condamner l’humanité à mort. Huit mois que l’intrépide duo, formé par Cortana et le Spartan 117 et que nous connaissons depuis le premier opus de la saga, a été tragiquement séparé…

Sans aucun doute, Halo 5: Guardians est la claque graphique de la série

Toutefois, la défaite du Didacte ne signifie pas la fin des problèmes pour la galaxie : la guerre civile Sanghellis fait rage et plusieurs colonies extérieures n’ont plus donné signe de vie. C’est alors que le Spartan 117, meneur de la Blue Team, disparait mystérieusement. L’ONI déploie alors l’escouade Osiris dont le leader Jameson Locke est un ancien des services de renseignements pour traquer l’ancien héros afin de le ramener coûte que coûte. L’intrigue se concentre donc sur les deux équipes, chacune ayant son propre regard sur les menaces qui pèsent à nouveau contre la galaxie. Ainsi, nous retrouvons un Master Chief qui, après les évènements ayant conduit à la perte de sa coéquipière, laisse abattre le masque et s’autorise pour la première fois des sentiments « plus humains ». Cette humanité dont fait preuve le Spartan 117 contraste totalement avec la froideur de Jameson Locke, pour qui la mission passe avant tout le reste, peu importe les conséquences.

La Blue Team et l’Escouade Osiris sont également composées de trois autres membres, mais malheureusement, ils font souvent office de figurants et ne sont qu’un prétexte pour le mode coopératif. Ce dernier très bien pensé, mais ayant abandonné le splitscreen légendaire de la saga, permet de rejoindre des amis en pleine bataille et de quitter quand bon vous semble sans en impacter la partie, un bon point pour 343i. Côté gameplay, le studio offre une copie totalement revue et corrigée. Désormais, tous les Spartans ont les mêmes capacités : sprint, écrasement et charge au sol sont désormais de la partie, sans oublier le fait que notre soldat peut se hisser à la force de ses bras sur des plateformes, ajoutant une verticalité au gameplay plus qu’appréciable.

Sans aucun doute, Halo 5 : Guardians est la claque visuelle de la série. Un cap graphique a sans conteste été franchi, passage à la nouvelle génération oblige. Tout au long de la campagne, le framerate, calibré à 60 fps, reste solide, la résolution dynamique, bien que rarement en 1080p, flatte la rétine. Les niveaux sont riches et variés, le joueur passe rapidement des coursives exigües d’un vaisseau humain ou Covenant, aux grands espaces offerts par les planètes Forerunners. L’antialiasing fait des merveilles et seules quelques textures qui tardent un peu à apparaitre sont à noter. Techniquement parlant, 343 Industries maîtrise son sujet pour un rendu extrêmement joli.