TEST - GRID 2 : ça drift aux pays des bolides

Au fil de la campagne, qui nous amène à prendre part aux World Series Racing, nous avons cependant droit à une gradation parfaite de la difficulté, avec des véhicules de plus en plus puissants qui nous seront proposés. Afin de ne pas nous laisser dans notre zone de confort, la plupart des épreuves nous demandent d'ailleurs de choisir parmi une gamme restreinte de bolides, nous obligeant ainsi régulièrement à apprendre à découvrir des voitures à la physique unique. Bien évidemment, GRID 2 ne se contente pas de nous entraîner dans les mêmes types d'épreuves en changeant simplement les engins : courses sur circuit en plusieurs tours ou d'un point A à un point B, contre-la-montre, défis d'endurance où il faut être devant à la fin d'un temps imparti, courses éliminatoires où le dernier est éjecté toutes les vingt-secondes, défis de dépassement où il faut passer devant un maximum de véhicules en conservant son multiplicateur sans toucher le moindre obstacle, ou encore drift, la variété est au rendez-vous.

La variété est au rendez-vous.

Mieux encore, tous ces types de challenges ne sont pas accessibles dès le départ, certains arrivant au fil de notre tour du monde, pour un renouvellement d'intérêt permanent. Cette idée de voyages nous fait aussi découvrir régulièrement des circuits inédits, chaque chapitre des World Series Racing épuisant d'abord le potentiel et les variétés de chaque tracé avant de passer aux suivants. Une bonne idée a d'ailleurs été trouvée pour redonner de la spontanéité à notre conduite, les Live Routes, avec des variantes de défis où la mini-carte va disparaître et où les tracés des circuits auparavant figés au sein d'une même épreuve vont évoluer au fil des tours. Le système est très déroutant de prime abord, mais après quelques heures de jeu, toutes les possibilités sont rapidement reconnues par le joueur, pour un effet de surprise diminué, mais le principe est appréciable.

Des objectifs annexes peuvent aussi être choisis en même temps que nos sponsors, pour nous donner autre chose à penser que notre mission principale. Toujours chez les à-côtés, nous pouvons personnaliser l'apparence de nos véhicules, et surtout en débloquer des nouveaux avec des épreuves dédiées. Toute cette campagne solo est scénarisée avec quelques interventions en plateau de vrais faux présentateurs de l'ESPN, pour une immersion assez poussée pour un "simple" jeu de course.

En multijoueur, la progression est différente. Nous avons d'abord accès à un éventail restreint de véhicules qui pourra s'agrandir en échange de l'argent récolté en course, ce dernier pouvant aussi être utilisé pour améliorer les performances des bolides de notre garage. Pour pimenter l'expérience, des défis nous sont régulièrement lancés par la communauté ou par les développeurs, pour une dimension sociale plaisante. Techniquement, le jeu en ligne est globalement réussi, avec malgré tout une gestion des chocs cependant perfectibles, car ceux-ci sont pour l'instant trop importants, et surtout un temps de préparation des parties un peu trop long. Mais avec un matchmaking consistant à rejoindre des parties en cours pour être assuré de trouver d'autres joueurs, il aurait été difficile de faire autrement.